Route - Bernard Hinault : «Paul Seixas ? A mon avis il faudrait qu'il fasse...»
En quelques mois seulement comme coureur professionnel, Paul Seixas a confirmé son statut de prodige du cyclisme français. Son explosion aux yeux du grand public s'est concrétisée sur le Critérium du Dauphiné, avec une 8e place au général à l'issue d'une semaine exceptionnelle à jouer dans la cour des grands aux côtés de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Le tout à seulement 18 ans... De quoi forcément enflammer les médias et les fans français, qui voient déjà en lui le coureur tricolore capable de titiller le Slovène et le Danois sur les Grands Tours pour pourquoi pas viser un jour la gagne sur le Tour de France et (enfin) effacer des tablettes un certain Bernard Hinault, qui attend désespérément un successeur depuis 1985. Et justement, le "Blaireau" a évoqué le cas de la pépite de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale au micro de RMC quelques jours après ce Dauphiné plus que prometeur... et il lui a donné quelques conseils pour poursuivre son évolution sans griller les étapes, préférant calmer les ardeurs et les attentes autour du Lyonnais.
Vidéo - L'interview de Bernard Hinault au micro de Cyclism'Actu
Lire la suite de l'article
"A mon avis... "
"Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Déjà il faut qu'il gère bien ses capacités physiques. Il a fait un super Dauphiné mais il faut le voir. Est-ce qu'il va progresser et continuer à être aussi bon ?", s'interroge Bernaud Hinault. Si Seixas semble avoir la tête sur les épaules et savoir où il va, avec pour preuve sa volonté de ne pas se précipiter en participant dès cette année au Tour de France, le quintuple lauréat de la Grande Boucle a une petite idée pour la suite de son programme. "Il y a une belle course qui a mon avis il faudrait qu'il fasse, c'est le Tour de l'Avenir. Il va se retrouver avec des coureurs de sa génération, et ce serait génial ça", a sans surprise affirmé le parrain du Tour de l'Avenir, dont l'édition 2025 aura lieu du 23 au 29 août prochains. Nul doute que le Français ferait figure de gradissime favori s'il venait à s'aligner au départ de la prestigieuse course par étapes réservée aux meilleurs espoirs du circuit, qu'un Français n'a plus remportée depuis David Gaudu en 2016.
Antonio Tiberi : "Je veux aller sur la Grande Boucle.. sans pression"