Transfert - Matxin prolonge : «Je me sens partie prenante du projet chez UAE»

"Je me sens partie prenante du projet"

"Le fait de se sentir partie prenante de ce projet, car c'est plus une famille qu'une simple équipe de travail, est quelque chose d'important. On voit qu'ils vous valorisent... La continuité a été facile. Je n'ai jamais été ému par un concept économique. Il faut connaître toutes les directives à suivre, savoir délimiter. Quand on grandit, il faut savoir déléguer. Par exemple, je connais la mécanique, l'ostéopathie... J'ai des bases pour donner un avis, mais je ne trancherais jamais sur des questions de ce type. Beaucoup de personnes sur ce projet sont importantes, et j'ai une confiance aveugle en Mauro Gianetti et en lui avec moi. Je ne mettrais pas un 10 pour la saison 2024, puisque le but était de gagner les trois grands tours et d'établir un record de victoires. Vous ne pouvez jamais donner cette note, car il y a toujours quelque chose à améliorer", explique-t-il.

We are incredibly proud to have been crowned UCI World Tour Best Team for the second time after achieving a total of 81 wins in 2024🙌

Congratulations to the entire team for an incredibly special season!🥇🏆🇦🇪#WeAreUAE pic.twitter.com/cFzqRFrAQz

— @UAE-TeamEmirates (@TeamEmiratesUAE) October 21, 2024

Matxin sur Tadej Pogacar et les contrats à long terme d'UAE Team Emirates

Joxean Fernández "Matxin" parle également de Tadej Pogacar et des contrats à long terme qui distinguent UAE Team Emirates des autres équipes. "Ce n'est pas que j'y crois, c'est que j'en suis convaincu. Je n'en doute pas. Évidemment, ce ne sera pas une marge de 30 %, mais je ne sais pas si cela peut être de 5 %, 2 %, 1 %. Il sait comment le faire et comment l'exécuter. Il a des montées dans lesquelles Tadej [Pogacar] a souffert, oui... Ceux qui ne connaissent pas Pogacar peuvent penser que cela peut le déranger, mais ceux qui le connaissent savent que c'est une motivation pour lui. Si quelqu'un est proche de la perfection, c’est toujours Pogacar."

Il poursuit : "Il y aura beaucoup de gens qui diront que ce n'est pas bien fait, mais la tranquillité d'esprit qu'un coureur a avec ça... En plus, je pense que nous sommes les seuls, ou l'un des rares, à avoir un contrat ouvert. Autrement dit, si un coureur gagne X courses et atteint Y objectifs, alors le contrat est réévalué et il peut gagner davantage. Ce n’est pas parce que vous avez signé un contrat que vous allez toucher uniquement ce qui est prévu. Vous avez la garantie et la confiance de l'équipe tout au long de cette période, ainsi que la possibilité de faire évoluer le contrat. Où est le problème pour le cycliste ? Au cours de ces années, nous n'avons signé qu'un seul coureur sous contrat élevé, qui pourrait être un leader : Adam Yates. Nous avons formé le reste : Pogacar, Ayuso, Del Toro, Torres, Almeida", conclut le directeur sportif espagnol dans son interview accordée au média AS.