Paris-Nice - Cédric Vasseur : «Je suis bien plus détendu que l'an passé...»

Paris-Nice 2025, c'est parti ! A l'occasion du grand départ de la 83 édition de la "Course au Soleil", on a pu s'entretenir avec Cédric Vasseur, manager de la Team Cofidis, après l'arrivée de la première étape. Si aucun de ses coureurs n'a terminé dans le top 10 à l'issue de cette étape inaugurale, remportée par le Belge Tim Merlier (Soudal Quick-Step), la formation française réussit un bon début de saison, avec déjà 4 victoires, dont celle de Bryan Coquard sur la 4e étape du Tour Down Under ou encore celle de Valentin Ferron au GP la Marseillaise.
Vidéo - Cédric Vasseur après la 1ère étape de Paris-Nice
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"En tant qu'équipe française, on a envie de briller sur Paris-Nice"
Tout d'abord, le manager général de la Team Cofidis a évoqué l'importance de Paris-Nice pour son équipe : "Paris-Nice signe toujours un nouveau démarrage dans la saison. C'est la première grande course de l'année par étapes, difficile, avec un niveau très élevé. Dans les sprints, ça roule toujours plus vite qu'ailleurs. C'est une course riche d'enseignements pour les classiques qui arrivent et, en tant qu'équipe française, on a envie de briller sur Paris-Nice".
Il explique également les raisons de l'absence de Bryan Coquard sur Paris-Nice : "Je pense que Bryan préfère plutôt aller se préparer en Italie. On a misé sur des jeunes coureurs, avec Sam Maisonobe et Clément Izquierdo, deux néo-pros qui découvrent le très haut niveau. On compte aussi sur Stanislaw Aniolkowski. Aujourd’hui, sur cette première étape, il n’a pas réussi à trouver l’ouverture, mais ça marche plutôt bien, les jambes sont là. On attend aussi le retour de Sylvain Moniquet pour voir comment il évolue au fil de la semaine", explique t-il
"Pour Cofidis, 2025 sera un meilleur cru que 2024"
Il aborde ensuite le début d'année 2025 de Cofidis, avec déjà 4 victoires en à peine deux mois de compétition : "Dans les moments de difficulté, il faut savoir réagir, et l’équipe a montré une vraie réaction cet hiver. On a changé pas mal de choses et on est reparti de plus belle. Quatre victoires avant Paris-Nice, c'est satisfaisant. Et on n’a pas encore tout vu ! Simon Carr n’a pas encore débuté la saison, il est souffrant. Alex Aranburu n’a pas encore atteint son plein régime. On reste un peu sur notre faim, mais quoi qu’il en soit, 2025 sera un meilleur cru que 2024".
Sur les objectifs de sa formation cette semaine, il explique viser les étapes : "On reste réaliste. Le général n’est pas accessible. Sur Paris-Nice, on vise les victoires d’étape. Sur Tirreno, on veut voir Alex Aranburu monter en puissance pour les classiques. Donc, uniquement des victoires d’étape pour nous. Je suis satisfait de l’état d’esprit du groupe et de la réaction des coureurs sur le terrain dès le Tour Down Under. Bryan Coquard nous a régalés. Je suis bien plus détendu qu’en 2024", conclut-il.