INTERVIEW - Anaïs Vincent, Florian Jouanny... les Mondiaux de paracylisme chez eux

Les Super Championnats du Monde de Cyclisme 2027, qui se tiendront en Haute-Savoie, ont été présentés ce mardi... et de nombreux athlètes locaux étaient présents au rendez-vous. Parmi eux, les deux paracyclistes, Anaïs Vincent (médaillée de bronze des derniers Championnats du Monde sur route) et Florian Jouanny (multiple champion olympique de handbike). Sur place, les deux coureurs en ont profité pour s'exprimer au micro de Cyclism'Actu.
Vidéo - Anaïs Vincent et Florian Jouanny au micro de Cyclism'Actu
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"Ces Super Championnats du Monde, ça sert vraiment au paracyclisme"
Lors de ces Championnats du Monde 2027, le paracyclisme sera à Rumilly... ça vous évoque quelque chose Anaïs ?
A.V. Oui, car Rumilly, c'est la ville d'accueil de mon club, qui m'a accompagné depuis mes débuts en compétition en paracyclisme. Donc c'est un honneur d'accueillir les Championnats du Monde 2027.
Vous êtes tous les deux en couple, est-ce que c'est un objectif de faire ces Mondiaux ensemble ?
F.J. Oui, bien sûr. Mais il faut prendre les étapes les unes après les autres. Déjà, il faudra se qualifier. Donc on va tout faire pour se qualifier tous les deux et si possible être sur le podium, voire sur la plus haute marche.
Qu'est-ce que vous attendez de ces Championnats du Monde sur vos terres ?
A.V. C'est une chance que toutes les disciplines du cyclisme soient réunies. Ça permet de montrer l'inclusion, d'être visible, la compétition... le cyclisme au sens large.
F.J. Ces Super Championnats du Monde, ça sert vraiment au paracyclisme. Les disciplines les plus en vues vont nous rapporter quelque chose, une reconnaissance supplémentaire. Ça va permettre à notre discipline de monter à nouveau d'un palier.
"Important qu'on ne parle de nous que sur les Jeux Olympiques"
C'est un peu la continuité de Paris 2024 ?
A.V. Oui, tout à fait. C'est important qu'on ne parle de nous que sur les Jeux Olympiques, puisqu'on a toute une saison au cours de l'année. Ce sont des échéances qu'il faut suivre.
F.J. Il y a eu Paris, maintenant il ne faut pas que ça s'arrête. 2027, ça parait loin, mais ça va arriver vite. Avant, il y aura d'autres courses, mais ça va être énorme de vivre ça, d'autant plus que c'est proche de chez nous, puisqu'on est quasiment des locaux.
Quelles seront vos échéances dans les mois qui arrivent ?
A.V. On a deux manches de Coupe du Monde, dont une première en Belgique, au début du mois de mai. Ensuite en Italie, qui seront sélectives pour les Championnats du Monde fin août en Belgique. Entre temps, il y aura les Championnats de France en juin et quelques cyclo-sportives au milieu.
F.J. La même chose pour moi. Et le point d'orgue, ce sera les Championnats du Monde en Belgique fin août.