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Romain Grégoire : «La forme de ma vie ? Je ne sais pas...»

Tour de France
Mis à jour le par Paul-Antoine STEVENIN
Photo : Sirotti / @Cyclism'actu

Encore une très belle étape pour Romain Grégoire ! Au contact de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard lors de la première explication pendant la deuxième étape du Tour de France, le Français a bien failli remettre le couvert ce mardi sur la 4e étape. Même s'il n'a pas réussi à suivre l'accélération de Tadej Pogacar dans l'ultime ascension de la journée, le puncheur de la Groupama-FDJ n'a pas basculé très loin et est parvenu à revenir au prix d'un gros effort et d'une descente qui l'a vu avoisiner les 80 km/h. Après sa 4e place à Boulogne-sur-Mer il y a quelques jours, Romain Grégoire est à nouveau allé chercher un "très très beau résultat" avec sa 5e place dans les rues de Rouen.

Romain Grégoire encore une fois au contact des meilleurs

 

"La forme de ma vie ? Je ne sais pas..."

Même avec sa forme actuelle, Romain Grégoire avoue son infériorité par rapport aux hommes qui le précèdent à l'arrivée. Même s'il est revenu dans le final, cela n'a pas suffi à leur contester la victoire : "C'était vraiment au courage dans le sprint, il ne me restait plus grand-chose, donc aller chercher un top 5, vu les conditions, vu ceux qui sont devant, c'est un très très beau résultat je pense. C'est ce qui paraissait atteignable, dans la première partie qu'on a vu l'attaque de Pogacar. Dans la bosse, ça allait trop vite, je montais à mon rythme, j'ai géré à peu près mon effort et même si j'arrive à rentrer, ils arrivent à vraiment ressortir un gros sprint dans les 200 derniers mètres, je me mets debout histoire de dire, mais il n'y a plus grand-chose dans les jambes. Je disais à Marc qu'en ce moment, c'est un peu les descentes qui me sauvent. Entre le Tour de Suisse, où ça m'a sauvé deux fois et ici où j'arrive à rentrer grâce aux descentes. Mais c'est clair que suivre à la pédale dans les montées, c'est compliqué, il faut essayer de trouver des alternatives."

Cependant, le Franc-Comptois peut s'appuyer sur une équipe extrêmement solide qui lui fait confiance, et c'est réciproque : "C'est comme une première arrivée, le placement c'est quasiment le point le plus important sur des journées comme ça. Comment je fais ? Je m'appuie sur une équipe qui est ultra solide, on a vraiment une équipe ici qui sait faire, qui a de l'expérience dans les sciences du placement, je leur fais 100% confiance et il y a deux jours comme aujourd'hui, c'est eux qui me sauvent. Devant, ils me donnent l'impression qu'ils sont au-dessus du lot tout simplement, ils voltigent. Après c'est normal, c'est les meilleurs du monde, c'est normal qu'ils soient impressionnants. La forme de ma vie, je ne sais pas. C'est sûr que je me sens bien, en tout cas je suis régulier, les sensations sont là sur chaque course donc ça c'est bien."

Publié le par Paul-Antoine STEVENIN

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