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Ilan Van Wilder : «Après les critiques... on gagne le Ventoux»

Tour de France
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @Cyclism'Actu / CyclismActu.net

Vous allez certainement beaucoup entendre parler de ce beau symbole dans les médias et le clan Soudal Quick-Step ce mardi soir : 23 ans après Richard Virenque, dernier vainqueur français au sommet du Mont Ventoux sur la Grande Boucle en 2002, un autre Français a imité l'ancien septuple vainqueur du maillot à pois, et il porte à nouveau les couleurs de l'équipe belge, à savoir Valentin Paret-Peintre ! Un beau clin d'oeil au légendaire grimpeur, justement été invité par ASO sur ce Tour 2025 à l'occasion de cette 16e étape du Mont Ventoux, et un exploit qui permet à la France de débloquer son compteur de succès sur ce mois de juillet. Mais cela n'aura probablement pas été possible sans le bel esprit et effort collectif du Wolfpack, auteur d'une journée exceptionnelle dans l'échappée pour faire oublier le malheureux abandon de Remco Evenepoel samedi dernier, à l'image du retour inattendu d'Ilan Van Wilder dans le dernier kilomètre et de son relai salvateur pour propulser son coéquipier.

La joie d'Ilan Van Wilder après la victoire de Paret-Peintre

 

"Plus parfait, ça n'existe pas... Valentin a un grand talent et il l'a prouvé aujourd'hui"

Une belle passe décisive de la Belgique à son voisin français illustrée par le petit geste de la tête fait par Ilan Van Wilder pour emmener VPP au moment de rentrer sur la tête. "Ce geste, c'était ma façon de lui dire : Allez petit, viens ! Je vais faire un leadout pour toi", a-t-il expliqué au micro de Cyclism'Actu avant de détailler toute la montée finale. "Je lui avais demandé au pied du Ventoux comme il se sentait, et il m'a dit qu'il ne sentait pas ses jambes. Et je lui ai répondu que moi je les sentais bien, les miennes ! Donc je lui ai dit : Allez, on roule pour toi. J'ai commencé à rouler, et il a attaqué assez vite. Je me suis dit : Ouf, c'est très tôt. Donc j'ai pris mon rythme, et je me suis senti de mieux en mieux après. Et à 1 km du sommet, j'ai vu la tête de la course. Je me suis dit que tout pouvait vraiment se passer parfaitement, donc j'ai pris la tête du groupe. Healy a pris ma roue, Valentin a pris la sienne. Ensuite Healy a attaqué, Valentin a suivi, et il fait un hyper bon sprint".

Une performance d'équipe qui ne s'arrête pas à cette montée finale. "Plus parfait, ça n'existe pas. N'oubliez pas qu'on avait aussi Pascal Eenkhoorn dans l'échappée, et il mérite aussi vraiment d'avoir un mot de remerciement, car il a vraiment roulé très fort sur le plat. Grâce à lui, on a pu s'économiser avant le Ventoux, merci à lui. Un mot sur Valentin ? Il est toujours relax. Il avait plus de moral et de grinta que moi après ce qu'il s'est passé avec notre leader Remco Evenepoel. En gardant le moral, il me l'a aussi redonné. Il a un grand talent et une âme de leader. Je pense qu'aujourd'hui il l'a prouvé. Et comme équipe, on a aussi prouvé de quoi on était capable après toutes les critiques qu'on reçoit toujours sur le niveau de l'équipe. Cela fait mal, ce n'est pas chouette à lire, et là on a prouvé que c'était faux", a clamé Ilan Van Wilder, qui avait visiblement un message à faire passer, lui qui avait été bien plus cru un peu plus tôt avec la RTBF : "Je suis tellement content, on a passé des journées de merde. Les critiques.. je leur réponds maintenant : Allez vous faire foutre ! Parce qu’on gagne sur le Ventoux".

Publié le par Arthur DE SMEDT

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