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Cordon-Ragot : «Ça m'a déchiré le coeur... »

Tour Féminin des Pyrénées
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @hphcycling

Le 2e CIC-Tour Féminin International des Pyrénées a été remporté par l'Italienne Marta Cavalli (FDJ-SUEZ)... mais ce qu'on retiendra malheureusement de cette édition 2023, c'est qu'elle n'a pu aller à son terme en raison de gros manquements au niveau de l'organisation. Voitures sur le parcours et à contre-sens, piétons sur la route... une forte insécurité a régné lors des deux premières étapes, provoquant une légitime colère chez les coureuses. Après la neutralisation samedi d'une partie de la 2e étape, la 3e et dernière étape du lendemain a été purement et simplement annulée par l'Union Cycliste Internationale (UCI), qui a pris une décision logique compte tenu des évènements. Présente sur la course organisée par Marion Clignet et Elisabeth Chevanne-Brunel et en première ligne pour représenter le peloton, Audrey Cordon-Ragot est revenue sur ce fiasco auprès d'Eurosport.

Clignet et Chevanne-Brunel sont les organisatrices

 

"On s’est dit qu'on nous prenait pour des chèvres, des menteuses"

"C’était la première fois que je voyais ça sur une course. Ce week-end, on avait l’impression que personne n’était au courant qu’on allait passer", explique la championne de France. Confiant qu'elle avait de la peine pour ceux qui ont organisé cette course - "Ça m'a déchiré le cœur de voir les organisateurs aussi mal. On sait le travail et les sacrifices. J’ai de l’affection pour elles (Marion Clignet et Elisabeth Chevanne-Brunel, ndlr), donc ça m’embête de les voir un peu au fond du trou" - la coureuse de la Human Powered Health a également évoqué les propos chocs tenus par Pascal Baudron, directeur de la course.

"Ce sont des paroles de colère, regrettées aujourd’hui. Je leur en veux sans leur en vouloir. Ce sont clairement des paroles inadmissibles qui n’ont pas aidé à calmer les choses. Je peux comprendre la réaction à chaud. Si on leur pose la question aujourd’hui, ce ne serait pas le même discours [...] Il y a eu une différence de vision de la course, ça a vexé beaucoup de filles. On s’est dit qu'on nous prenait pour des chèvres, des menteuses", conclut la Bretonne. Pour rappel, la défense à chaud de Pascal Baudron a consisté à qualifier le comportement des coureuses "de caprices d'une bande d'enfants gâtés" et que celles-ci "ont des exigences qui ne correspondent pas à leur niveau."

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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