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Romain Bardet : «Je commençais à avoir des frissons»

Tour de France
Mis à jour le par Théo BOICHARD
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Romain Bardet (Team DSM) n'était pas au top de sa forme sur la 12e étape du Tour de France. Plus qu'une panne de jambes, le Français a évoqué un "coup de chaud" : il n'a donc pas pu accrocher la roue des meilleurs, dont faisait bien partie le Britannique Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) qui reprend logiquement la 3e place du classement général. 11e à l'arrivée, le natif de Brioude a rétrogradé à la 4e place, ne concédant finalement que 19'' à un groupe très restreint, alors qu'Adam Yates (INEOS Grenadiers) ou encore Nairo Quintana (Arkéa-Samsic), 5e et 6e du général, sont arrivés après lui. L'Auvergnat, qui prend sa revanche après un Tour d'italie abandonné alors qu'il disputait la victoire finale, a été interrogé, le visage encore marqué par l'effort.

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"J'ai préféré prendre mon rythme"

"Ce n'était pas une super journée. J'ai pris un coup de chaud au milieu de l'Alpe d'Huez donc j'ai préféré prendre mon rythme, parce que sinon c'était un coup à exploser complètement, et ce n'est pas ce que je voulais. Cela ne s'est pas joué à grand chose car ça ne montait pas plus vite devant, j'aurais dû me positionner un peu mieux peut-être", a débuté le vainqueur du Tour des Alpes, ensuite interrogé sur la ferveur qui l'a portée dans le final : "C'était magique, j'ai été super encouragé toute la journée, j'étais super content. J'avais les jambes dures quand même, mais surtout je trouvais qu'il faisait très très chaud aujourd'hui (jeudi) au pied de l'Alpe."

On a essayé de tout faire, mais c'est monté vite le pied, et j'ai dû freiner un peu pour arriver à bon compte. C'est une question de gestion, soit essayer de tenir trente secondes de plus et peut-être si ça ne montait pas plus vite je pouvais tenir, soit si ça continuait à cette allure j'explosais en route. J'ai préféré prendre mon rythme, et je savais que je pouvais le tenir jusqu'à l'arrivée. Je faisais un peu l'élastique ; c'est le Tour de France aussi : les journées où on est moins bien, il faut savoir faire le dos rond", a conclu le leader du Team DSM, qui a localisé son coup de moins bien : "Vers le milieu (de l'ascension finale), quand j'ai commencé à manquer d'eau je sentais que je commençais à avoir des frissons, le poul qui commençait à taper dans les tempes."

Publié le par Théo BOICHARD

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