Pogacar : «L'étape du Granon ? Ça ne se reproduira plus»

Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a su se remettre de sa déconvenue d'hier (mercredi), pour la journée monstre réservée à la 12e étape du Tour de France. Le Slovène, incapable de suivre Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) à 4 km du sommet, après avoir été harcelé par le duo Vingegaard - Roglic sur l'ascension précédente du Galibier, avait concédé 2'51'' à son rival danois. Jeudi fut une journée différente, car le peloton, calme et contrôlé par l'armada du nouveau Maillot Jaune, n'a été secoué que par l'attaque finale de Tadej Pogacar qui n'a toutefois pas réussi à décrocher son ombre rivale, littéralement collée à sa roue en dépit des changements de rythmes. Le double vainqueur de l'épreuve a répondu aux questions après l'arrivée.

"Jonas Vingegaard n'a jamais contre-attaqué"

"Après ce qui s’est passé hier, j’étais pas confiant à 100 %, mais les sensations étaient tout de même bonnes aujourd’hui [jeudi], a confié le porteur du maillot blanc. Je m’attendais à ce que les Jumbo-Visma contrôlent la course de cette façon car ils ont une très bonne équipe pour le faire. Lorsque j’ai essayé d’attaquer, Jonas n’a jamais contre-attaqué, ce que j’aurais bien aimé et cela m’aurait permis de répondre à mon tour. Mais il m’a simplement suivi, et je n’étais pas assez fort pour le lâcher".

Le Slovène a en tout affiché un meilleur visage que la veille. Interrogé sur sa défaillance sur les pentes du Granon, Pogacar pense en avoir trop fait dans l'enchaînement Télégraphe - Galibier. "Je sais ce qu'il s’est passé hier (mercredi) et ça ne se reproduira plus, j’ai dépensé trop d’énergie dans la montée au Galibier. Il m’est déjà arrivé de me retrouver dans cette position et c’est à moi d’attaquer maintenant. Jonas est impressionnant, bien sûr, mais nous allons batailler tous les deux jusqu’au bout. Je donnerai tout ce que je peux", conclut-il.