J-97 avant le Tour de France Femmes avec Zwift !

Les explications ont déjà commencé sur les classiques pour le peloton de l’élite mondiale, mais les esprits sont occupés depuis plusieurs mois par la perspective de la 2e édition du Tour de France Femmes avec Zwift. Et le compte-à-rebours a bel et bien lancé, officiellement déclenché vendredi depuis le sommet de l’Arc de Triomphe à Paris, à 100 jours du départ de la première étape dessinée en boucle à Clermont-Ferrand. Avant de mettre le cap sur le Massif central, le rendez-vous a donné l’occasion à Marion Rousse de revenir avec un peu de recul sur les enseignements de la première édition. "On a eu raison d’y croire, parce que c’était réellement une quatrième semaine de Tour, tous les ingrédients étaient réunis", explique la directrice de l’épreuve, tout aussi enthousiaste lorsqu’il s’agit d’évoquer le programme du millésime 2023, toujours décliné sur huit jours mais orienté cette fois-ci vers les montagnes pyrénéennes.

Marion Rousse : "Celle qui gagnera au Tourmalet, je vous assure qu’elle va encadrer la photo"

L’exploration du sud-ouest de la France emmène les coureuses sur des reliefs accidentés en direction de Mauriac dans le Cantal, puis de Rodez dans l’Aveyron, mais le niveau de difficulté s’élèvera en même temps que l’altitude pour l’enchaînement des cols d’Aspin et du Tourmalet à la veille de l’arrivée finale. C’est sur cet enchaînement que le Tour de France a expérimenté la haute montagne en 1910, et que la grande bataille pour le Maillot Jaune devrait se jouer le 29 juillet prochain. "Celle qui gagnera au Tourmalet, je vous assure qu’elle va encadrer la photo", prédit Marion Rousse au sujet de cette étape reine. Le lendemain, les protagonistes encore en lice pour la gagne devront se départager sur un contre-la-montre dessiné à Pau, un autre lieu d’histoire du Tour de France, avec 73 apparitions sur la carte depuis la première arrivée en 1930.