Des amendes requises contre six militants écologistes

Le 22 juillet dernier, lors de la 19e étape du Tour de France, six militants écologistes avaient perturbé la course, provoquant une interruption de celle-ci pendant une dizaine de minutes. Membres du collectif Dernière Rénovation, ces personnes s'étaient allongées sur la route juste avant le passage du peloton de la Grande Boucle. Les six activistes sont passés en jugement ce mardi au tribunal correctionnel d'Auch pour entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique, ce qui leur a permis d'expliquer les raisons de leur action. "Notre collectif souhaite mettre sur le devant de la scène une situation écologique préoccupante", a notamment expliqué l'une des personnes qui comparaissaient, ses propos ayant été rapportés par le journal Ouest-France.

"On avait choisi une zone droite, avec de la visibilité pour éviter que l’action soit dangereuse"

Loin d'être isolée - plusieurs étapes du Tour 2022 ont été perturbées l'été dernier et d'autres évènements, qu'ils soient sportifs ou non, ont également été marqués par des manifestations - cette action pourrait coûter 200 euros à chacune des personnes jugées, ces dernières ayant écopé de 500 euros d'amende, dont 300 avec sursis. "On a marché, on a manifesté, on a fait tout un tas d’actions dans le cadre légal pour faire entendre nos revendications, mais cela n’a pas marché. C’était le dernier recours", explique une militante, tout en précisant qu'il n'y avait pas d'intention de mettre en danger qui que ce soit. "On avait choisi une zone droite, avec de la visibilité pour éviter que l’action soit dangereuse." Le jugement a été mis en délibéré au 24 janvier prochain.