Bryan Coquard, confiant : «Je suis capable de le faire»

Avec l'absence d'Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et celle de Nacer Bouhanni (Team Arkéa-Samsic), le "Coq" représente sans doute la meilleure carte française pour les sprints lors du 109e Tour de France qui aura lieu du 1er au 24 juillet. Retenu par son équipe, Bryan Coquard (Cofidis) espère décrocher sa première victoire sur la Grande Boucle. "C'est quelque chose qui me fait rêver depuis gamin. J’ai déjà fait deux fois deuxième, dont une fois pour 28 mm... J’étais très, très proche de la victoire. Je me dis que j’ai déjà presque gagné et que c’est possible, que je suis capable de le faire", explique-t-il dans un entretien accordé à 20 Minutes.

"Je ne me mets pas de pression particulière..."

"Avec une condition telle que j’ai actuellement, c’est envisageable, poursuit Bryan Coquard. Après, il ne faut pas oublier que c’est la plus grande course du monde, la plus dure en tout cas, où le niveau est le plus homogène et le plus élevé de l’année. J’ai affaire à des concurrents très forts. Je ne me mets pas de pression particulière, même si c’est un rêve que j’aimerais réaliser avant la fin de ma carrière. J’espère que cette année sera la bonne." En 2016, le sprinteur français de 30 ans était passé proche de la consécration (2e derrière Marcel Kittel pour 28 mm).

"Ça revient souvent, et souvent avec les journalistes. J'ai été très, très proche. Est-ce que ça aurait changé ma carrière ? Je ne pense pas, je n’en sais rien en fait. Mais, encore une fois, ça me prouve que j’ai déjà été pas loin de la victoire et que c’est réalisable", déclare le coureur de Cofidis qui s'est également projetté sur les futures opportunités à l'occasion du Tour de France 2022 : "J’ai regardé les premiers jours, on a repéré l’étape de pavés dans le Nord. J’ai plutôt survolé les étapes, sans en regarder une en particulier. Il y a pas mal d’arrivées casse-pattes, avec des journées assez compliquées qui me conviennent bien."