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Alexis Gougeard : «Je ne suis pas content de moi !»

Tour de France
Mis à jour le par Théo BOICHARD
Photo : @BBHOTELS_KTM

Alexis Gougeard (B&B Hotels-KTM) a remis ça pour la formation de Jérôme Pineau, sur la 15e étape du Tour de France. Le Français a tenté une folle échappée, en suivant l'astucieuse attaque de Benjamin Thomas (Cofidis) à 30 km manquants, profitant d'un peloton alors porté dans un col non réportorié par les Trek-Segafredo de Jasper Stuyven et le Team DSM d'Alberto Dainese, exténués, en mission contre le retour de Dylan Groenewegen (Team BikeExchange-Jayco) et autre pur sprinteur. Si Benjamin Thomas est passé tout près de l'exploit, en ayant été repris dans les derniers hectomètres, le coureur de la B&B Hotels-KTM a été avalé à moins de 5 km de la ligne, incapable de poursuivre le bras de fer davantage. Le natif de Rouen a partagé sa frustration en interview.

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"Je me suis retrouvé derrière Benjamin Thomas un peu par hasard"

"Je crois qu'à deux c'était jouable, je ne comptais pas mes coups de pédale. Il (Benjamin Thomas) m'en avait parlé déjà la veille (samedi), il connaissait par coeur. Dans la bosse, je me suis retrouvé derrière lui un peu par hasard et je me suis dit qu'on allait tenter quelque chose ; ça peut jouer qu'on l'avait reconnu avec l'équipe. Vraiment déçu de ne pas pouvoir tenir, et craquer comme ça : je ne suis pas content de moi, mais voilà c'est le jeu", a déclaré Alexis Gougeard, amer. "Le Tour de France n'est pas fini", a-t-il toutefois confirmé, reprenant les propos d'un journaliste. Le natif de Rouen a par ailleurs déjà goûté à la gloire d'un succès en Grand Tour, il y a sept ans sur le Tour d'Espagne.

"Benjamin m'avait parlé hier de l'échappée, on n'a pas réussi à la rejoindre. [Ensuite] J'étais bougon en fond de peloton, je n'arrivais pas à prendre du plaisir", a-t-il aussi révélé, avant de revenir sur l'opération suicide qui a failli concluer : "Je n'y croyais pas trop, mais au fil des kilomètres, je sentais qu'on commençait à avoir des secondes et qu'on arrivait à tenir, et après on a pris un peu de vent de face et j'étais vraiment un peu démoralisé, j'ai perdu beaucoup de motivation." Alexis Gougeard a ajouté, partageant un sentiment commun à de nombreux coureurs, en vue de la journée de repos : "On est fatigués, je trouve que c'est le Tour de France le plus rapide, le plus fatiguant, mais il y a la journée de repos qui arrive et ça va vraiment faire du bien."

 

"La chaleur : pas ce qu'il y a de plus marrant"

"On a eu très très chaud, 41, 42°c au compteur. Il fallait s'alimenter, boire, la glace. C'était très chaud pour tout le monde, et ce n'était pas agréable. Cela allait pour moi, la chaleur ne me dérange pas trop mais c'était vraiment de grosses chaleurs, pas ce qu'il y a de plus marrant : mais la lucidité n'a pas trop été impactée car on s'est bien alimentés en glace et en eau. Je ne pense pas que les chutes aient été liées à la température, peut-être à la fatigue car le peloton roule très vite depuis le début. C'était peut-être un tout", a estimé le coureur de Jérôme Pineau, interrogé sur la chaleur et les chutes qui ont notamment touché la Jumbo-VismaJonas Vingegaard en personne ayant heurté le sol alors que Steven Kruijswijk a été contraint à l'abandon.

Publié le par Théo BOICHARD

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