L'organisateur se défend : «Une erreur de David Dekker»

Au lendemain de l'effrayante chute qui s'est produite à 500 mètres de l'arrivée de la 2e étape du Tour de Burgos, Marcos Moral, le directeur de la course par étapes espagnole, s'est confié au micro de La Chaîne L'Équipe. Pointé du doigt par rapport au parcours qui a été mis en place, avec ce ralentisseur placé dans une portion descendante et qui a été à l'origine de la chute de David Dekker (Team Jumbo-Visma), qui a perdu le contrôle de son vélo, Marcos Moral ne veut pas porter l'entière responsabilité de cet accident, la principale faute étant commise, selon lui, par le coureur.

"On assume notre responsabilité, mais on ne peut pas diaboliser l'organisateur"

"Ce n'était pas un dos d'âne mais un passage piéton qui ne faisait pas plus de 2,5 centimètres de hauteur, sur une rampe", commence-t-il par expliquer. "Cet obstacle était signalé par un marquage au sol et par des drapeaux. Les 3 derniers kilomètres que nous avons préparés, nous les avons montrés aux coureurs, et il est impossible de trouver un tracé en retirant les ronds-points ou les passages comme celui-ci. C'était une erreur de la part du coureur (David Dekker). Il l'a reconnu et a demandé pardon, et je demande aussi pardon. Je ne dis pas que c'est uniquement de sa faute, c'est de la faute de tout le monde, mais on ne peut pas diaboliser l'organisateur car c'était signalé. Je pense que la fin de l'étape était correcte. On assume notre responsabilité, mais on ne peut pas diaboliser l'organisateur", répète Marcos Moral en guise de conclusion.