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Julian Alaphilippe : «Maintenant, il faut récupérer !»

Tour de l'Ain
Mis à jour le par Arthur De SMEDT
Photo : @qst_alphavinyl

Julian Alaphilippe s'est fait plaisir sur la 3e et dernière étape du Tour de l'Ain ce jeudi. Déjà distancé dans le final la veille, le Français de 30 ans se savait encore un peu juste pour peser sur cette difficile journée en montagne. C'est donc sans pression que le double champion du monde est passé à l'attaque dès les premiers kilomètres. Un temps maillot jaune virtuel de la course, le puncheur du Wolfpack a finalement été rattrapé par sa petite forme du moment à 55 kilomètres de l'arrivée, laissant son compagnon de fuite Antonio Pedrero (Movistar Team) partir dans un raid en solitaire et s'imposer à Lélex au terme d'un grand numéro, tandis que Guillaume Martin (Cofidis) s'adjugeait la victoire finale. 28e sur la ligne d'arrivée à près de 8 minutes de l'Espagnol, l'essentiel était ailleurs pour le porteur du maillot arc-en-ciel.

Julian Alaphilippe : "J'avais envie de faire des efforts"

 

"Pas de regrets, Pedrero était fort... "

"Je suis très content d'avoir retrouvé la compétition. J'avais vraiment envie de faire des efforts. Surtout, ça fait du bien d'être au départ d'une course sans pression, sans stress, juste pour me faire plaisir. Et j'ai pris beaucoup de plaisir pendant ces 3 jours", a indiqué un Julian Alaphilippe venu pour engranger les kilomètres et peaufiner sa forme à l'approche d'une fin de saison excitante, à commencer par le Tour d'Espagne. "Je suis bien lessivé, c'était intense ces deux derniers jours. Maintenant, il faut récupérer un peu, et puis on sera vite à La Vuelta et à la fin de saison".

Finalement 16e du général et élu plus combatif du jour, le natif de Saint-Amand-Montrond est revenu sur la stratégie offensive de son équipe. "Mauri (Vansevenant) était bien placé pour le général. Aujourd'hui (jeudi), on avait l'ambition d'essayer de "mettre un peu le bordel" comme on dit. On n'avait rien à perdre. On a vraiment tout donner en début d'étape avec Rémi Cavagna. Je savais qu'il y avait de grandes chances que ça me lâche dans le final. L'Espagnol de Movistar (Pedrero, ndlr) était vraiment fort devant, donc pas de regrets", a conclu la star du cyclisme français, tout sourire après cette belle épreuve.

Publié le par Arthur De SMEDT

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