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Jake Stewart, soulagé : «Ça m'enlève un poids énorme...»

Tour de l'Ain
Mis à jour le par Clément LABAT-GEST
Photo : @tourdelain

Il n'avait jamais levé les bras dans le peloton professionnel. C'est désormais chose faite ! Jake Stewart (Groupama-FDJ) a enfin remporté sa première victoire professionnelle en s'adjugeant la journée d'ouverture du Tour de l'Ain, ce mardi. Le sprinteur britannique a devancé sur la ligne Romain Cardis (St Michel-Auber 93) à Val-Revermont. Bien plus qu'un simple succès, cette victoire constitue une véritable délivrance pour le coureur de 22 ans - 2e de l'Omloop Het Nieuwsblad 2021 - qui est notamment passé par des moments difficiles ces derniers mois entre les blessures et problèmes de santé. Un soulagement et beaucoup d'émotion qu'il a laissés transparaître dans son interview d'arrivée.

Jake Stewart au bord des larmes après son 1er succès en Pros

 

"Je suis si reconnaissants envers mes coéquipiers et toute l'équipe"

"C'est juste génial ! C'est tellement d'émotions... La Groupama-FDJ, ma famille... Tout le monde a fait d'énormes sacrifices pour que j'en arrive là, depuis que je suis Junior. Et j'ai enfin obtenu cette victoire après laquelle je courais depuis si longtemps ! Celle là, elle est pour tout ceux qui m'ont soutenu depuis le début. Ça m'enlève l'énorme poids que j'avais sur les épaules", a réagi le natif de Coventry, les larmes aux yeux, avant de revenir sur le superbe travail de ses coéquipiers de la Groupama-FDJ. "Ils ont fait un boulot extraordinaire aujourd'hui (mardi). On est venu avec un plan en tête, ça fait longtemps qu'on sait que cette première étape est parfaite pour moi. Je suis si reconnaissants envers eux et toute l'équipe".

Interrogé sur les tentatives des Quick-Step Alpha Vinyl et notamment le presque réussi coup du kilomètre de Rémi Cavagna, Jake Stewart a avoué avoir eu peur un instant. "Ils ont essayé de loin, ils ne croyaient pas en leurs chances au sprint. Quand j'ai vu qu'il en restait un (Rémi Cavagna, ndlr) à 600 mètres de la ligne, j'ai dit à Lars (Van den Berg) d'y aller, car ça commençait à être dangereux. Il m'a emmené jusqu'aux 300m, et là un gars a lancé de loin (Romain Cardis, ndlr), j'ai suivi. Je connais mes qualités, je sais que je peux tenir longtemps dans un sprint, donc ça ne me faisait pas peur. A la fin, je l'ai passé juste sur la ligne !". Désormais leader du général, le jeune sprinteur ne s'attends pas à pouvoir défendre sa tunique mercredi. "Je pense que ça va être difficile", a-t-il glissé en rigolant, encore sous le coup de l'émotion. 

Publié le par Clément LABAT-GEST

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