Lenny Martinez : «Je veux gagner à la Fauniera»

Les coureurs de La Conti Groupama-FDJ avaient promis d'essayer quelque chose pour renverser Leo Hayter (Hagens Berman Axeon), le plus que solide maillot rose du Tour d'Italie Espoirs, et ils l'ont fait ce jeudi à l'occasion d'une 5e étape qui offrait un col extrêmement difficile en guise d'entrée. C'est dans la montée et la descente du Santuario di Valmala que les hommes de Jérôme Gannat ont mis le feu, se retrouvant à quatre dans un groupe de six échappés qui a longtemps ouvert la route. Malheureusement pour eux, la suite de l'étape était moins difficile, ce qui a permis au peloton de s'organiser pour rentrer sur les fuyards, au grand dam de Romain Grégoire, l'un des quatre à avoir tenté le coup.

Lenny Martinez : "Cela ne s'est pas bien passé, mais nous avons essayé"

"J'ai beaucoup souffert de la chaleur et j'ai dépensé beaucoup d'énergie. Ce n'est pas un grand jour pour nous", a soufflé le deuxième du classement général dans des propos rapportés par Tuttobiciweb. Lui aussi présent à l'avant, le grimpeur Lenny Martinez se satisfaisait d'avoir tenté quelque chose et espère maintenant briller vendredi lors de l'étape qui arrive au sommet de l'exigeant Colle Fauniera (21,2 km à 7,5%). "Cela ne s'est pas bien passé, mais nous avons essayé. Demain (vendredi), c'est l'étape décisive, je veux gagner à la Fauniera ! Ce sera difficile de renverser le classement général, mais je veux la victoire d'étape", a ainsi indiqué le porteur du maillot de meilleur grimpeur. 

Lorenzo Germani : "On a fait quelque chose, c'est mieux que de rester dans le peloton"

Lors de leur échappée, Romain Grégoire et Lenny Martinez étaient accompagnés de leurs coéquipiers Reuben Thompson et Lorenzo Germani. Ce dernier s'est exprimé sur le compte Twitter de La Conti Groupama-FDJ. "Cette 5e étape proposait un profil difficile, avec un col certes loin de l'arrivée, mais on a essayé quand même. C'est toujours mieux de tenter que de ne rien faire. On savait que ce serait compliqué, on était cinq à rouler à devant et le peloton était organisé. Quand l'écart a passé la barre des 3 minutes, j'y ai cru, mais on a ensuite progressivement perdu notre avance. On n'est pas récompensés, mais au moins, on a fait quelque chose, c'est mieux que de rester dans le peloton. Pas de regrets, on va continuer comme ça... Le Giro n'est pas terminé tant que l'on n'est pas samedi soir", conclut l'Italien.