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Nizzolo : «J'ai décidé de reculer de quelques places...»

Tour d'Italie
Mis à jour le par Romain CAVALIER
Photo : Sirotti

Comme attendu, c’est au sprint que s’est jouée la 5e étape de ce Tour d’Italie 2022. Arnaud Démare (Groupama-FDJ) s’est imposé ce mercredi devant Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Giacomo Nizzolo (Israel-Premier Tech). L’Italien, victorieux d’une étape sur le Giro l’année dernière, vient donc ici se rassurer, à Messine, sur les terres de son compatriote Vincenzo Nibali. Il peut désormais entrevoir la perspective d’une victoire sur les prochaines arrivées massives, et ce peut être dès jeudi, sur une étape encore destinée aux sprinteurs sur le papier. Le coureur, déjà vainqueur à deux reprises du maillot cyclamen, s’est exprimé au micro de son équipe à l’arrivée de l’étape.

Arnaud Démare renoue avec le succès sur la 5e étape du Giro

 

"C’était vraiment difficile de s’accrocher"

L’absence de Mark Cavendish (Quick-Step Alpha Vinyl Team) et de Caleb Ewan (Lotto Soudal), tous deux lâchés dans le seul col de la journée, n’a pas étonné l’Italien "Je ne suis pas surpris que certains sprinteurs aient été lâchés dans la montée parce que nous y sommes allés très fort et c'était vraiment difficile de s'accrocher. Nous avons coopéré pour essayer de garder l'écart avec les équipes qui avaient rencontré des problèmes et à partir de là, nous l'avons gardé jusqu'à l'arrivé", a-t-il d’abord expliqué. Giacomo Nizzolo a ensuite tenu à mettre en avant le travail de son équipe tout au long de l'étape. 

"L'équipe a parfaitement suivi le plan aujourd'hui (mercredi) et a fait exactement ce que je lui ai demandé. On a attendu le plus longtemps possible puis, à deux kilomètres de l'arrivée, j'ai eu l'information qu'il y avait un vent de face dans la dernière ligne droite. Donc j'ai décidé de reculer de quelques places dans le dernier virage car j'avais le sentiment que le meilleur choix était de venir de l’arrière. J'ai probablement perdu cinq à six places et j'ai dû trouver mon chemin dans les derniers mètres. Je venais avec de la vitesse et je pense que ça aurait pu être un peu mieux. Mais si je n'avais pas envie de commencer le sprint depuis le début, il y avait une raison. Nous sommes sur la bonne voie, nous devons juste être patients et confiants, comme nous l'avons été aujourd'hui (mercredi)", a-t-il terminé.

Publié le par Romain CAVALIER

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