Juan Pedro Lopez : «La 1ère heure était extraordinaire»

Juan Pedro Lopez poursuit son rêve en rose sur le Tour d'Italie. Le grimpeur de la Trek-Segafredo a pu rejoindre ce jeudi l'arrivée de l'étape la plus longue de ce Giro (204 km) sans encombres, bien entouré par son équipe, amputée seulement de Bauke Mollema, présent dans l'échappée du jour et beau quatrième à 57'' du trio de tête réglé par Stefano Oldani (Alpecin-Fenix). Vendredi sera donc la neuvième journée de course en rose pour l'Espagnol, après qu'il a conquis la maglia rosa au sommet de l'Etna lors de la 4e étape. L'Andalou revient sur une course mouvementée, dont le rythme, en particulier dans la première heure, a été particulièrement élevé. 

"On ne choisit pas la météo, il faut s'adapter"

Le jeune coureur n'en revenait pas de la cadence imposée en début de course : "La première heure était extraordinaire. J’ai regardé mon compteur, je me suis dit : 'C’est impossible !' On avait fait 53 ou 54 kilomètres en une heure." Le rythme s'est ensuite relativement calmé, quand "l’échappée est partie", disposant d'un écart que "l’équipe a bien contrôlé", compte tenu de la présence à l'avant du cador Wilco Kelderman (BORA-hansgrohe), qui a réalisé une belle opération en remontant à la 13e place du classement général.

"J’aime les températures élevées comme aujourd’hui (jeudi), mais on ne choisit pas la météo, il faut s’adapter. J’aime aussi la pluie, le froid…", a ajouté le leader improvisé de la Trek-Segafredo, visiblement peu affaibli par des conditions météorologiques censées être éprouvantes. "Je suis venu ici avec l’idée de peut-être remporter une étape. Et maintenant, une semaine avec la maglia rosa, je vis un rêve", confie le leader du Tour d'Italie, signalant ainsi le changement de dimension qu'il a opéré depuis 10 jours.