Guillaume Martin : «Il y a de la déception mais...»

À l'instar de Vincenzo Nibali (Astana Qazaqstan Team), Tobias Foss et Tom Dumoulin (Team Jumbo-Visma), Guillaume Martin est l'un des grands perdants de la 4e étape du Tour d'Italie. Sa parfaite connaissance de l'Etna - il l'a gravi une quinzaine de fois durant son stage effectué en Sicile avant le Giro - n'a pas suffi au coureur de la Cofidis pour compenser ses limites physiques du jour, ces dernières l'ayant rejeté à 1'31" du groupe des cadors réglé par Richard Carapaz (INEOS Grenadiers) devant Romain Bardet (Team DSM). Cette perte de temps met ainsi à mal ses ambitions de top 5 à Vérone, même si beaucoup d'étapes difficiles restent à venir.

"Il y a de la déception, mais je ne suis pas abattu non plus"

"La journée a été difficile, je suis un peu déçu de ma performance et de perdre pas mal de temps sur une arrivée au sommet lors de laquelle il n'y a pas eu tellement d'attaques", commence par expliquer le Normand au micro de son équipe. "Il y avait une vingtaine de coureurs devant, j'aurais normalement dû être parmi ces coureurs. Il y a de la déception, mais je ne suis pas abattu non plus, la route du Giro est encore longue. Il reste encore pas mal de choses à faire si les sensations reviennent. J'appréhendais un peu cette étape le lendemain d'un jour de repos, avec une montée sèche, un type d'effort qui n'est pas forcément celui qui me convient le mieux. J'ai pas mal subi aujourd'hui (mardi), donc j'espère que les sensations seront meilleures avec la fatigue qui arrivera et des étapes plus dures toute la journée. J'espère faire une bonne fin de première semaine et je ferai le bilan lors de la deuxième journée de repos", conclut-il.