Dries De Bondt : «Je savais que le peloton allait jouer»

Dries De Bondt a été le seul à rendre la tâche difficile aux équipes de sprinters dans le final de la 11e étape à Reggio Emilia, qui a vu Alberto Dainese (Team DSM) scorer la première victoire italienne de ce Tour d'Italie. Le coureur d'Alpecin-Fenix s'est échappé en solitaire à 60 km de l'arrivée et a été rattrapé juste avant la flamme rouge. En profitant d'un vent venant de l'arrière, le Belge a joué son va-tout dans les utlimes kilomètres, réussissant presque à réaliser l'exploit. "Je savais que le peloton allait jouer avec moi", a admis l'ancien champion de Belgique à Eurosport après l'arrivée.

"Je n'ai ouvert les gaz qu'à dix kilomètres de l'arrivée, j'espérais les surprendre"

"C'est pourquoi je ne suis pas allé à fond au début. Je n'ai ouvert les gaz qu'à dix kilomètres de l'arrivée, j'espérais les surprendre", a expliqué le coéquipier de Mathieu van der Poel, pas loin de faire fonctionner sa stratégie. "J'ai réussi, mais peut-être que je n'étais pas assez fort ou que je n'ai pas eu de chance. Avec le vent arrière, j'ai pensé que le jeu en valait la chandelle. Je n'ai donc pas roulé à bloc, je me suis arrangé pour pouvoir accélérer à la fin. Ça a bien marché. Je voulais prendre le pari. La chance était infime, mais si tu ne n'essaye pas, tu ne peux pas réussir", a conclu Dries De Bondt, qui a finalement terminé 137ème à 42 secondes du vainqueur du jour.