Alejandro Valverde : «Rien de mieux qu'une victoire»

Début de Tour d'Italie mitigé pour Alejandro Valverde, qui n'a pas pu peser sur la première étape pour puncheur et qui a perdu du temps sur le contre-la-montre de la deuxième étape. À la veille de l'Etna (mardi), le vétéran espagnol se retrouve dans une situation délicate : il reste le coureur le mieux placé de Movistar au classement général, mais il n'est pas si bien classé, 32e à 52 secondes de Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix). Mais pour lui, ce qui compte c'est de lever les bras. Dès l'Etna ? Son appétit a été retransmis par nos confrères de VeloNews.

"Je me sens bien, ou pas trop mal"

"Pour vraiment clôturer de la plus belle des manières, il n'y a rien de mieux qu'une victoire", résume le champion espagnol. "Je suis ici pour gagner une étape, c'est un peu "la photo" qui me manque, ce serait beau de l'avoir. Mais ça ne va pas être simple. L'Etna est une étape que j'aime beaucoup, j'avais hâte de la courir".

"Après, il y aura d'autres opportunités et, pour être honnête, je n'ai pas regardé le parcours en homme de classement général. Nous sommes ici pour aider Ivan Sosa, qui peut viser un top 5. Moi, je me sens bien, ou pas trop mal. Je suis très motivé pour l'Etna, et content de mes sensations sur la première étape, dont je me suis désintéressé. Sur le contre-la-montre, je n'étais pas si mal non plus", analyse-t-il. 

"J'aurais aimé courir le Tour d'Italie plus souvent"

Le puncheur de la Movistar a également généralisé sur le Tour d'Italie, une course qu'il n'a couru qu'en 2016, mais qu'il a tenu à disputer pour sa dernière année professionnelle : "Le Giro, je ne l'ai couru qu'une fois, et j'aurais aimé le faire plus souvent, mais je ne regrette aucun de mes choix calendaires. C'est une belle course parce qu'il n'y a pas toute cette tension que je peux ressentir sur le Tour de France et le Tour d'Espagne où on attend de moi que je sois à mon meilleur niveau. Et c'est une course spectaculaire, à regarder comme à disputer".