Sonny Colbrelli désormais l'ambassadeur de Bahrain Victorious ?

Récemment été contraint de prendre sa retraite en tant que cycliste professionnel, en raison d'une arythmie cardiaque instable - ce qui lui vaut de porter dorénavant un défibrilateur sous-cutané -, l'Italien Sonny Colbrelli devrait tout de même rester impliqué dans son ancienne formation Bahrain-Victorious. D'après une information révélée par Milan Erzen, manager de l’équipe du World Tour, l'ancien champion d'Europe pourrait occuper le rôle d'ambassadeur pour les deux prochaines saisons. "Il restera avec nous au moins jusqu’à la fin de 2024, car nous sommes sûrs qu’il peut encore nous donner beaucoup. Nous n’en avons jamais douté. Nous espérions également qu’il pourrait revenir en tant que coureur mais bien sûr, la santé passe avant tout. C’était le bon choix", déclare-t-il dans des propos rapportés par La Gazzetta dello Sport.

Sonny Colbrelli a dit stop : "L'un des moments les plus durs de ma vie"

C'est désormais officiel, on ne reverra plus jamais Sonny Colbrelli dans un peloton... La Bahrain Victorious a diffusé un communiqué de presse ce dimanche matin annonçant la retraite du champion d'Europe 2021. Victime d'un malaise le 21 mars dernier, juste après l'arrivée de la 1ère étape du Tour de Catalogne - qu'il avait conclue à la deuxième place - l'Italien de 32 ans avait souffert d'une arythmie cardiaque instable, ce qui lui vaut de porter dorénavant un défibrilateur sous-cutané. Un dispositif qui ne lui permet pas de reprendre le fil de sa carrière - l'Italie a mis en place en 2017 une loi stipulant qu'on ne peut pas pratiquer le sport de haut niveau lorsqu'on porte un appareil servant à prévenir les risques cardiaques - d'où cette décision extrêmement difficile à prendre mais on ne peut plus raisonnable.

"C'est l'un des moments les plus dursde ma vie", avait déclaré il y a quelques jours le vainqueur de Paris-Roubaix 2021 et de 33 autres courses (Benelux Tour, Flèche Brabançonne, Tour du Limousin, Coppa Sabatini, course en ligne des Championnat d'Italie...) au cours de sa carrière débutée en 2012. "Après ce qu'il s'est passé en Catalogne, l'espoir de pouvoir continuer à être un coureur professionnel ne m'a jamais abandonné, bien qu'il était minime. Je savais qu'il serait difficile de reprendre avec un défibrillateur car ce n'est pas autorisé par la loi en Italie. Avec le soutien du staff médical de l'équipe, dirigé par le Dr Zaccaria, je n'ai quand même pas baissé les bras. J'ai repris le vélo sous surveillance médicale stricte et j'ai subi plusieurs visites et consultations avec des spécialistes du secteur".