Jarlinson Pantano : «L'UCI veut nuire à l'image des Colombiens»

Amené à s'exprimer sur les situations dans lesquelles se trouvent actuellement ses compatriotes Miguel Angel Lopez, passé cet hiver d'une équipe World Tour (Astana Qazqstan,Team) à une formation du niveau Continental (Team Medellin-EPM), et Nairo Quintana, qui n'arrive pas à retrouver une équipe en Europe, le Colombien Jarlinson Pantano n'a pas pris de gants et s'en est pris directement à l'Union Cycliste Internationale (UCI) ! Selon le vainqueur de l'étape de Culoz sur le Tour de France 2016, parti à la retraite trois ans plus tard après avoir été contrôlé positif à l'EPO, la fédération internationale a une dent contre le cyclisme colombien.

"Pourquoi les équipes ne veulent pas de Nairo Quintana ? Parce qu'ils ont porté atteinte à son image"

"J'ai l'impression que l'UCI est une mafia et qu'elle veut nuire à l'image des Colombiens. Et elle y parvient", a lancé Jarlinson Pantano sur les ondes de Blu Radio, avant d'évoquer plus particulièrement le cas Quintana, disqualifié du dernier Tour de France après un contrôle positif au tramadol. "Pourquoi les équipes ne veulent pas de Nairo Quintana en ce moment ? Parce qu'ils ont porté atteinte à son image. Nairo a été contrôlé positif au tramadol, un produit interdit par le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), une organisation où on retrouve l'équipe dans laquelle il évoluait à l'époque (Team Arkéa-Samsic, ndlr). Mais le tramadol est une substance qui ne change rien du tout et n'améliore en aucun cas vos performances", assène et conclut le natif de Cali, très remonté contre l'institution dirigée par le Français David Lappartient et qui n'a, semble-t-il, pas digéré sa suspension de quatre ans prononcé en mai 2020.