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G. Martin : «Le Tour en juillet, pas sûr que ça puisse durer»

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Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

De plus en plus prégnantes et importantes, les questions liées au réchauffement climatique sont l'affaire de tous, et donc des cyclistes. Le média de l'écologie Reporterre a ainsi décidé d'évoquer le sujet avec l'un des coureurs les plus curieux et éclectiques du peloton : Guillaume Martin. Forcément sensible à ce qu'il se passe actuellement sur la planète Terre, avec des saisons de moins en moins marquées, des températures de plus en plus élevées et des catastrophes naturelles qui se multiplient partout dans le monde, le Normand a donné son ressenti en tant que sportif de haut niveau. "Ces derniers temps, nous réalisons que dans notre monde déréglé, il va être de plus en plus compliqué de faire du sport", lance tout d'abord l'auteur des livres Socrate à vélo et La société du peloton.

Guillaume Martin après son abandon sur le Tour 2022

 

"Mon mode de vie est plus polluant que celui d’un citoyen moyen. C’est évident"

"Très concrètement, dans le monde du cyclisme, ça pose la question de l’organisation des courses à certaines périodes de l’année. Je ne suis pas certain que le Tour de France puisse continuer de se tenir en juillet. Il en va de la santé des coureurs et des spectateurs", poursuit-il, avant de parler de son empreinte carbone. "Mon mode de vie est plus polluant que celui d’un citoyen moyen. C’est évident. Je passe 200 à 250 jours par an loin de chez moi. Ça ne veut pas dire que je prends l’avion tous les jours, mais tout de même, c’est le mode de transport privilégié. C’est celui qui permet de gagner le plus de temps de récupération."

 

"Je ne me sens pas de tenir de grands discours ou de porter une révolution"

Proposant des idées pour rendre son sport plus écologique qu'il ne l'est actuellement - "il faut sans doute amender la manière dont on organise ces grandes compétitions. Est-ce que nous avons besoin de tant de voitures sur une course cycliste, d’une caravane publicitaire aussi longue à l’avant ?" - Guillaume Martin ne veut en revanche pas endosser le rôle de porte-parole pour un cyclisme plus respectueux de la planète. "Ce n’est pas ma nature, pas mon caractère, je ne me sens pas de tenir de grands discours ou de porter une révolution", conclut le coureur de la Cofidis.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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