Toon Aerts reconnu coupable et suspendu jusqu'en 2024 par l'UCI

Comme il l'avait annoncé... en toute fin d'année 2022, Toon Aerts écope bien d'une suspension de deux ans de la part de l'Union Cycliste Internationale (UCI) suite à son contrôle positif au létrozole datant du 19 janvier 2022. Cette suspension débutant le 16 février de cette même année, le spécialiste belge du cyclo-cross ne pourra donc remettre un dossard qu'à partir de la mi-février 2024. Âgé de 29 ans, Toon Aerts était l'un des meilleurs cyclocrossmen du monde avant d'être rattrapé par la patrouille, comme le prouvent ses titres de champion d'Europe (2016) et de Belgique (2019), ses deux victoires au classement général de la Coupe du monde (2019 et 2020), ainsi que ses trois podiums obtenus aux Championnats du monde (3e en 2019, 2020 et 2021). Retrouvez ci-dessous l'intégralité du communiqué diffusé par l'UCI.

Déclaration de l'UCI au sujet de Toon Aerts

Le Tribunal antidopage de l'UCI a rendu sa décision dans l'affaire concernant Toon Aerts. Le Tribunal a reconnu Toon Aerts coupable d'une violation des règles antidopage (présence de métabolite du létrozole dans un échantillon prélevé hors compétition le 19 janvier 2022) et lui a imposé une période de suspension de deux ans à compter du 16 février 2022 (date à laquelle il avait accepté une suspension provisoire). Après un examen approfondi de l'affaire, y compris de plusieurs rapports d'experts soumis par le coureur belge, le Tribunal a considéré que Toon Aerts n'avait pas réussi à établir de quelle façon la substance interdite était entrée dans son organisme et a imposé la sanction standard prévue par le Règlement antidopage de l'UCI (RAD) et le Code mondial antidopage pour la présence de létrozole.

Le Tribunal a également annulé les résultats obtenus par Toon Aerts entre le 19 janvier 2022 (date du prélèvement de l'échantillon) et le 5 février 2022, en vertu du RAD UCI et du Code. Conformément au Règlement de procédure du Tribunal, la décision sera publiée en temps voulu sur le site internet de l'UCI. La décision peut faire l'objet d'un appel devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans un délai d'un mois. L'UCI ne fera aucun commentaire supplémentaire.