Passeport biologique pour les coureurs des Conti portugaises !

Secoué par le scandale de dopage qui a touché cette année la formation W52-FC Porto - qui va redémarrer au niveau amateur et miser sur les jeunes - et régulièrement vilipendé par les obeservateurs au vu des performances parfois surprenantes de certains coureurs locaux, le cyclisme portugais a décidé de prendre le taureau par les cornes ! Afin de s'offrir une crédiblité et ne plus jamais revivre ce qu'il s'est passé en 2022, la Fédération portugaise (UVP-FPC) de cyclisme, soutenue par l'Autorité antidopage du Portugal (ADoP), a annoncé que le passeport biologique allait être instauré pour les coureurs des équipes évoluant au niveau Continental, soit la 3e division du cyclisme.

"Une année historique pour le cyclisme portugais, voire mondial" selon le président de la Fédé portugaise

"C'est un pas de géant dans la lutte antidopage et qui est sans équivalent dans les autres pays", déclare Manuel Brito, le président de l'ADoP, dans un communiqué de presse diffusé par la Fédération portugaise. Patron de cette dernière, Delmino Pereira parle quant à lui "d'une année historique pour le cyclisme portugais, voire mondial. C'est la première fois que ce type de mesure est adopté en ce qui concerne le troisième niveau de l'UCI [...] Cela va nous aider à rendre le cyclisme plus crédible. Tout le monde doit s'engager, que ce soit organisateurs, coureurs, équipes, managers, entraîneurs et médecins. Un long chemin nous attend, mais c'est le bon", conclut-il. Contrôlés au minimun trois fois par an, les coureurs financeront, en partie, le passeport biologique puisque chacun d'entre eux va payer son inscription 500 euros.