Ethan Vernon : «Ce n’est pas une victoire mais c'est encourageant»

Ce samedi 23 août, c'était le Grand Départ du dernier Grand Tour de la saison, La Vuelta, avec un départ d'Italie, plus précisément de Turin. Au bout des 184 kilomètres qui reliaient Turin à Novara, c'est le sprinteur belge, Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), qui s'est imposé devant le Britannique Ethan Vernon (Israel-Premier Tech) et le Vénézuélien Orluis Aular (Movistar Team). Au micro de l'organisation, Vernon semblait plutôt satisfait de cette première journée. Il nous raconte avec détails son sprint du jour, conclu par une magnifique deuxième place derrière l’intouchable Philipsen.

"Avec Jake Stewart, on alternera selon les étapes..."

"Oui, évidemment je voulais gagner, mais au final, une deuxième place ce n’est pas mal et ça nous donne de la confiance pour le reste de la course", débute le Britannique. "Dans le final, on est passés devant Alpecin un moment, puis ils sont revenus et je me suis placé dans la roue, ce qui était vraiment parfait. J’ai vu les 200 mètres et j’y suis allé, j’ai lancé au même moment et ça s’est transformé en une sorte de sprint en ligne droite ; je suis passé par l’extérieur du poisson-pilote, donc un peu plus long, mais au final il était plus rapide", explique le coureur de 24 ans.

"Ce n’est pas une victoire, mais c’est encourageant, et il reste encore trois semaines, donc avoir confiance dès la première étape, ça compte beaucoup. Avec Jake [Stewart], on alternera selon les étapes : la troisième et d’autres comme la douzième sont plus dures, peut-être des sprints réduits, donc il pourra tenter sa chance face à Mads Pedersen, et j’espère avoir ma chance sur les étapes plus plates. J’espérais prendre un peu de vitesse avant de passer Philipsen, mais on a lancé à peu près en même temps, c’était juste un sprint pur, et il était plus rapide, donc j’ai tenté, et on essaiera une autre tactique la prochaine fois", conclut Ethan Vernon, au micro de l'organisation.