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Wout Van Aert : «Si je suis toujours ami avec Jonas ? Bien sûr»

Tour de France
Mis à jour le par Paul-Antoine STEVENIN
Photo : Sirotti / AFP

Pris pour cible indirectement par la compagne de Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) sur sa présence au départ de ce Tour de France, Wout Van Aert a répondu ce lundi, avant de prendre le départ de la 3e étape. Dans un entretien publié ce dimanche, Trine Hansen avait remis en question la sélection du Belge, estimant que sa quête de victoires d’étapes pouvait nuire aux ambitions de maillot jaune de son mari. Le coureur belge a tenu à calmer le jeu, affirmant avoir discuté de tout cela avec l’équipe et qu’il est "toujours ami" avec le Danois.

Jonas Vingegaard à l'offensive sur la 2e étape

 

"Sommes-nous toujours amis lui et moi ? Bien sûr"

Attaqué par la compagne de Jonas Vingegaard, Wout Van Aert a tenu à clarifier la situation et à désamorcer toute tension potentielle chez les Abeilles : "Nous en avons parlé au sein de l'équipe. C'était important de le faire. Nous avons été surpris de lire cela hier après la course. Je ne veux pas trop en dire. Mes performances avec cette équipe parlent d'elles-mêmes. Je considère cette équipe comme la mienne et je me donne toujours à 100 % pour atteindre les objectifs que nous nous fixons. Ici sur le Tour, l'un de nos objectifs est de remporter une étape. C'est clair pour tout le monde, y compris pour Jonas. C'est ce que nous recherchons. Sommes-nous toujours amis lui et moi ? Bien sûr. Mais je pense que c'était bien d'en parler. Les gens qui me connaissent savent qu'ils peuvent compter sur moi."

Il est ensuite revenu sur sa discrétion en ce début de Tour de France, lui qui revient d'une maladie qui l'a privé de Championnats de Belgique "Je me sens bien, mais j'espérais bien sûr faire de meilleurs résultats et être plus présent dans le final de dimanche. J'étais vraiment déçu après l'étape d'hier. La maladie m'a-t-elle affecté plus que prévu ? C'est possible. Peut-être que cela m'a coûté plus d'énergie que prévu. J'espérais être au rendez-vous, mais hier, mes jambes n'étaient pas encore là. Aussi agaçant que cela puisse être, je dois l'accepter. Ce n'est pas vraiment une chance pour moi. C'est un sprint plat et, à cause du vent de face, beaucoup de sprinteurs seront frais. Je n'oserai pas y aller."

Publié le par Paul-Antoine STEVENIN

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