Wout Van Aert : «Jonas Vingegaard... c'était un peu délicat»

Sur le papier, cette 15e étape du Tour de France était une étape de transition avant la tant attendue journée de repos. Cela a été tout le contraire, avec une journée tambour battant menée par de nombreux coureurs voulant prendre l'échappée. Au bout de cette étape éprouvante, c'est le champion de Belgique, Tim Wellens (UAE Team Emirates-XRG), qui s'est imposé, devenant le 113e coureur à remporter une étape sur chaque Grand Tour. Le coureur de la formation UAE Team Emirates-XRG a devancé son compatriote Victor Campenaerts (Team Visma | Lease a Bike) et le Français (qui pensait avoir gagné) Julian Alaphilippe (Tudor Pro Cycling Team). Présent au sein d'un groupe à l'avant, Wout Van Aert (Team Visma | Lease a Bike) est venu prendre la 4e place à Carcassonne. Le Belge de 30 ans s'est exprimé auprès de divers médias sur cette étape de folie.

"C’était à bloc tout du long..."

"C’était à bloc tout du long, et assez chaotique au début", débute le coureur de Visma | Lease a Bike. "Surtout avec la chute où Jonas [Vingegaard] était impliqué. C’était difficile de choisir la bonne tactique, car on voulait être dans l’échappée, mais aussi ralentir pour que Jonas puisse revenir dans le peloton. Donc c’était un peu délicat. Je pense qu’on s’en est bien sortis, la communication était bonne. Je me suis retrouvé dans les groupes de tête. En fait, on a été contrôlés toute la journée, ça demandait beaucoup d’efforts et de communication. J’étais déjà bien fatigué après les deux premières heures à tirer tout le temps.

Je pense qu’il était plus fort dans la montée, donc c’était bien de l’avoir devant moi, j’ai aussi pu rester dans le groupe. Dans le final, ça s’est joué à la puissance, ce qui m’avantage en tant que coureur plus lourd. Oui, on est toujours en course pour le podium, c’est vrai. Mais avec la vitesse à laquelle on roule actuellement, c’est vraiment difficile de combler un écart de 20 à 30 secondes. Il faut être attentif tout le temps, car c’est dur de reprendre du temps", conclut Wout Van Aert au micro de divers médias.