Warren Barguil : «Un peu le grand frère de l'équipe Picnic PostNL»

Avec 10 Tour de France d'affilée au compteur depuis sa première participation en 2015, Warren Barguil fait désormais partie des meubles sur la plus grande course du monde ! Et pour sa 11e apparition sur la Grande Boucle cette année, le Breton de 33 ans va jouer le "grand frère" au sein d'une équipe Picnic PostNL très jeune, avec uniquement des coureurs âgés de 22 à 26 ans à ses côtés. Véritable capitaine de route pour son leader Oscar Onley et ses sprinteurs Pavel Bittner et Tobias Lund Andresen, le grand animateur de l'édition 2017 (maillot à pois + 2 étapes) aura bien évidemment aussi l'occasion de jouer sa carte personnelle en électron libre lorsque l'opportunité se présentera, lui qui n'a plus levé les bras depuis plus de trois ans maintenant... Forcément tout sourire en sortant de la présentation des équipes qui a eu lieu ce jeudi soir sur la Grand'Place à Lille, Barguil est revenu en zone mixte sur ce qui l'attend pour ces trois prochaines semaines et ses ambitions.

"Le maillot à pois ? Toujours envie de le revouloir, c'est sûr"

"J'aurai un double rôle, à la fois d'équipier et d'électron libre", explique-t-il. "On verra comment la course se passe en première semaine et les opportunités qu'il peut y avoir. On est motivés, on a une équipe de jeunes, avec pas mal qui vont débuter sur le Tour de France. On a Pavel Bittner mais Tobias Lund Andresen sur les sprints un peu plus accidentés, ça nous fait deux belle scartes pour les sprints, on va se donnner à fond pour qu'ils puissent sprinter et remporter une étape. Souvent les Grands Tours nous réussissent bien, on espère que ce sera le cas de ce Tour aussi", a souhaité l'ancien champion de France avant d'évoquer sa propre forme.

"Personnellement, je me sens bien, j'ai bien travaillé avant le Tour de Suisse, où je n'étais pas trop mal, la forme commençait à monter. J'espère qu'elle va arriver avant le premier jour de repos sur le Tour. Si je suis le grand frère de l'équipe ? Je ne sais pas car j'ai l'impression d'être aussi jeune qu'eux dans ma tête... Blague à part, oui je suis un peu le grand frère pour donner des conseils et toutes ces choses-là. J'ai emmagasiné un peu d'expérience dans ma carrière, donc je peux la partager au maximum avec ce groupe de jeunes qui est aussi très récéptif, et c'est ça qui est bien".

Pour les 50 ans du maillot à pois sur le Tour, le meilleur grimpeur d'une édition 2017 qu'il aura marquée de son empreinte avec deux étapes au compteur a forcément été interrogé sur ce maillot iconique et ce qu'il représente pour lui. "Il y a la victoire de Foix, ma première un 14 juillet devant ma femme... C'était un moment important, mais il y a aussi l'arrivée au sommet de l'Izoard, un col mythique, c'était exceptionnel. Ce maillot, c'était un rêve qui est devenu réalité. Toujours envie de le re-vouloir, c'est sûr", a conclu un Warren Barguil à qui l'on souhaite bien évidemment une nouvelle épopée avec les pois...