Valentin Paret-Peintre : «Le général du Tour ? Je n'y pense pas»
Tour de FranceLe compte à rebours est lancé ! Plus que 253 jours avant le Grand Départ de Barcelone du Tour de France 2026. Ce jeudi 23 octobre, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France, a levé le voile sur cette 113e édition qui partira donc de la capitale de la Catalogne avec un contre-la-montre par équipes pour rejoindre, 3333 kilomètres plus tard, Paris avec la traditionnelle étape des Champs-Élysées, avec quand même le retour de la butte Montmartre. Vainqueur héroïque l’an passé sur les routes du Tour au sommet du Mont Ventoux, le Français Valentin Paret-Peintre (Soudal Quick-Step) est revenu à notre micro de Cyclism'Actu sur ce parcours et sur les étapes clés qu’il a cochées...
"L'Alpe d'Huez... c'est plus proche d’où j’ai grandi que le Mont Ventoux"
"Oui, j’apprécie pas mal ce parcours, surtout cette dernière semaine où l’on va arriver proche de chez moi, avec vraiment des étapes avec beaucoup de dénivelé et de longues montées comme j’aime bien", débute le Français de 24 ans. "J’aime plutôt bien la carte. Si je dois en choisir une, l’Alpe d’Huez, ça marche, même s’il y en a deux. On aura deux chances d’ajouter l’Alpe d’Huez à son palmarès. Je pense que ça fait bien de gagner au Mont Ventoux et à l’Alpe d’Huez, donc c’est sûr que j’essaierai. Quand on parle d’une montagne mythique en France, il y a le Mont Ventoux et l’Alpe d’Huez, ce sont vraiment les deux cols les plus connus. Pour moi, ça représente beaucoup. C’est aussi plus proche d’où j’ai grandi que le Mont Ventoux, donc c’est sûr que j’aurai beaucoup d’envie sur ces deux journées-là", explique-t-il.
"Le départ de Remco (Evenepoel, ndlr) va sûrement m’ouvrir plus d’opportunités et aussi plus de responsabilités sur les courses tout au long de l’année. Pour le Tour de France, je pense qu’on n’aura pas vraiment de leader pour le général. Je pense que ce sera surtout pour les victoires d’étape avec Tim et aussi dans la montagne avec les grimpeurs de l’équipe. Il y a beaucoup d’étapes de moyenne montagne avec plusieurs ascensions assez courtes, autour de 20 minutes, sur les deux premières semaines, puis une dernière semaine vraiment difficile avec des ascensions plus longues. Il n’y a pas beaucoup de journées faciles et plusieurs journées intermédiaires", insiste-t-il.
"Pour l’instant, je ne me pose pas trop la question d’un classement général sur le Tour de France. On verra comment l’année se passe et aussi mon niveau. Peut-être que je vais me surprendre et que je serai capable de jouer le classement général, mais je préfère me concentrer sur les étapes tant que je ne suis pas capable de me battre pour un top 5 sur le Tour de France ou un classement général. Peut-être que je vais encore beaucoup progresser et que je serai capable de me battre pour un top 5 ou top 7 sur le Tour, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. Concernant Paul Seixas, je ne sais pas, je ne suis pas dans sa tête ni dans celle des dirigeants de Decathlon. Ce ne serait pas une mauvaise idée, il a déjà montré tout son talent sur cette fin de saison. D’un point de vue physique, il est prêt pour le Tour. Que le Tour soit dur ou non, Pogacar restera le grand favori. Peut-être que ça changera juste les minutes avec lesquelles il va gagner. Je pense aux sprinteurs qui vont avoir du mal à se motiver la dernière semaine, surtout sans la motivation d’aller à Paris. On verra bien comment ça se passe", conclut Valentin Paret-Peintre à notre micro de Cyclism'Actu.
Publié le par Esteban DA COSTA