Paul Penhoët : «Comme d'habitude... personne ne freine»

Ce fut une 3e étape relativement tranquille pour les coureurs du 112e Tour de France sur les 178 kilomètres entre Valenciennes et Dunkerque... à l'exception du chaos final et des chutes, dont celle de Jasper Philipsen (suivi de son abandon) lors du sprint intermédiaire. Au terme d’un sprint massif, c’est Tim Merlier (Soudal Quick-Step) qui a devancé d'un rien l'Italien de la formation Lidl-Trek, Jonathan Milan. Phil Bauhaus (Bahrain-Victorious) complète le podium du jour. Le sprinteur de la formation Groupama-FDJ, Paul Penhoët, a violemment chuté aux 400 mètres avec notamment Bryan Coquard (Team Cofidis) et Émilien Jeannière (Team TotalEnergies). Le Français de 23 ans a rallié l'arrivée à pied avec son vélo et semblait s'en être plutôt plutôt bien sorti au moment de s'exprimer à chaud sur le déroulé de sa chute.

"Je suis frustré..."

Septième du premier sprint à Lille, le coureur de l'équipe Groupama-FDJ a chuté dans le final. Après l'arrivée, lui-même semblait ne pas forcément trop comprendre comment il en était arrivé là : "Je ne sais pas, je pense que ça me tape de l'arrière. Ça s’est passé à 400 mètres de la ligne, je pense. Personne ne freine, comme d'habitude. Après, ça reste un sprint bien sûr, mais sur ce qu’il s'est passé, je ne peux rien vous dire. Je me sens quand même bien. Après, je suis frustré, forcément, parce que j'étais très bien placé par les mecs, donc ouais, très frustré. Je le sentais bien, mais voilà, on n'y peut rien", conclut un Paul Penhoët un brin défaitiste à l'arrivée de cette 3e étape... mais plus ou moins indemne.