Grischa Niermann : «Il doit y avoir une faiblesse chez Pogacar...»

Après avoir ignoré les médias il y a une semaine, Jonas Vingegaard et son équipe Visma | Lease a Bike n'ont cette fois-ci pas échappé à la traditionnelle conférence de presse à l'occasion ce lundi de la deuxième journée de repos de ce Tour de France. Dans le parc du Château L'Hospitalet à Narbonne, le Danois était accompagné de son directeur sportif Grischa Niermann, qui a ainsi pu évoquer la bataille à venir avec un Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) pour le moment intouchable. Mais l'ancien coureur allemand est également revenu sur la polémique de la veille en début de 15e étape, de nombreux observateurs ayant exprimé leur étonnement de voir les coéquipiers du 2e du classement général continuer à attaquer au sein du groupe maillot Jaune alors que leur leader était piégé une minute plus loin.

"Il doit y avoir une faiblesse chez Tadej quelque part. Pour l'instant, nous ne l'avons pas trouvée mais..."

Grischa Niermann a ainsi assumé le choix tactique de la Visma et expliqué sa vision de la situation. "Il est clair qu'on est venu ici avec un gros objectif, et c'est le classement général avec Jonas Vingegaard. Mais on vient aussi toujours sur le Tour de France avec différents objectifs, comme viser des victoires d'étape. C'est ce qu'on a fait hier (dimanche). Vous faites probablement référence à ce qui s'est passé en début d'étape. C'était ma responsabilité. J'analyse la situation, et j'étais sûr que le gros groupe avec Jonas reviendrait facilement, sans problème. C'est comme ça que j'ai perçu la course à ce moment-là, depuis la voiture. J'ai pris la décision que les gars devant devaient rester à l'avant. Evidemment, mon analyse aurait changé si le groupe derrière perdait du temps, et dans ce cas, on aurait fait redescendre tous les gars".

Niermann a ensuite évoqué la stratégie à mettre en place pour défier Tadej Pogacar. "Il faudra bien sûr se décider. Il y a quatre minutes de retard à reprendre, donc une attaque à 500 mètres de l'arrivée en haute montagne ne suffira pas. Il doit y avoir une faiblesse chez Tadej quelque part. Pour l'instant, nous ne l'avons pas trouvée, mais nous allons continuer à essayer. Il reste quelques grandes étapes et nous allons tenter d'y arriver. Le Tour ne se termine qu'à Paris", a-t-il conlu.