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Emmanuel Hubert : «Le général ? Pas de plan sur la comète...»

Tour de France
Mis à jour le par Esteban DA COSTA
Photo : @arkeabbhotels / @Cyclism'Actu

La formation Arkéa B&B Hotels évoluait à domicile lors de cette 7e étape du Tour de France 2025 entre Saint-Malo et le célèbre Mûr-de-Bretagne. Présent dans l'échappée avec l'impressionnant Ewen Costiou (Arkéa B&B Hotels), qui est passé en tête au premier passage de l'ascension finale, ainsi que Kévin Vauquelin (Arkéa B&B Hotels), le nouveau chouchou des Français, présent, lui, dans le groupe qui s'est joué la gagne et qui a vu Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) faire coup double ce vendredi 11 juillet, la formation d'Emmanuel Hubert s'est illustrée sur cette étape pour puncheurs. Ce dernier s'est exprimé à notre micro de Cyclism'Actu sur cette étape où l'on a beaucoup vu le maillot Excalibur aux avant-postes.

Emmanuel Hubert après l'arrivée sur Cyclism'Actu

 

"On a des grands hommes..."

Le manager de la formation bretonne déclare : "Le plaisir n'empêche pas le sérieux, et ça a toujours été ça. Moi, l'ADN de l'équipe, il est là. D’ailleurs, je veux dire, que ce soit Kévin [Vauquelin] , il a été éduqué comme nous on a aussi voulu, et de par sa philosophie, c’est aussi de se faire plaisir tout en étant très, très sérieux et très, très professionnel. Donc l’un n’empêche pas l’autre. On a des grands hommes, on a des gamins qui se battent bien et qui vont de l’avant, et qui ne se posent pas toutes les questions qu’ils pourraient éventuellement se poser. Donc je crois qu’il faut être le plus naturel possible, et le plus dans l’action possible, et que plus on sera comme ça, plus on plaira. Ewen [Costiou] fait un gros, gros numéro. Mais Ewen, je veux dire, c’est du même acabit que Kévin, hein. On connaît ses qualités physiques, on connaît... Donc lui, il a peut-être encore un peu besoin de maturité physique, ça c’est sûr mais aussi d’avoir une maturité psychologique, des fois, pour maîtriser un peu sa fougue et son "va-en-guerre" qu’il est naturellement.

Je crois qu’aujourd’hui, on est dans le feu de l’actualité. Et ce n’est pas parce qu’il y a la recherche de sponsors... Je veux dire, c’est pas forcément ça qui les anime, les coureurs. C’est qu’ils se battent parce qu’ils ont envie de faire voir leur maillot, et ils savent d’où ils viennent, et ils savent ce qu’il faut défendre, surtout. Et donc, en fait, même si après il y a des coureurs qui peuvent s’en aller de chez nous, bah ils savent où ils sont nés, en tous les cas. Les Le Berre, les Costiou, les Vauquelin, ils sont nés là. Je pense que Kévin est plus en taille par rapport au maillot blanc. Je crois que c’est plus ça que d’avoir un maillot distinctif sur le Tour de France, c’est toujours très, très bien. Chaque jour suffit à s’appeler, et puis, et puis... je veux dire, il faut prendre au jour le jour. Il n’y a pas de plan sur la comète aujourd’hui, de se dire : je fais le général, je fais pas le général. Non. On est toujours dans la même philosophie de ne pas faire le général. On va dire qu’il est dans le match et qu’il est dans les plus forts. À partir du moment où tu te classes dans les 10 premiers de trois, quatre étapes, ça classe ton homme, bien évidemment", conclut Emmanuel Hubert à notre micro de Cyclism'Actu.

Publié le par Esteban DA COSTA

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