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François Pervis «n'a pas battu le record du monde, mais...»

Vélo couché
Mis à jour le par Cyclism'Actu
Photo : @FrancoisPervis

Le Français, François Pervis, 38 ans, septuple champion du monde de cyclisme sur piste (sur le kilomètre, en keirin et en vitesse individuelle) a tenté, toute cette semaine dans le désert du Nevada aux États-Unis, de battre le record du monde de vitesse maximale en vélo couché caréné, à la seule force de l’homme et sur du plat. 144,1km/h, c'était le record à battre, détenu par le Canadien Todd Reichert depuis 2016. Au final, François Pervis aura réussi à réaliser un record personnel et record d'Europe à 139,88 km/h, samedi soir lors de sa dernière tentative. Une vitesse qu'il aura finalement sans cesse réussi à améliorer (139,05 km/h le vendredi, 139,03 km/h le jeudi et 138,19 km/h le mercredi sur la ligne droite de Battle Mountain dans le Nevada, située à 1400 mètres d’altitude). Mais, au final, pas de record du monde pour François Pervis.

François Pervis dans le Nevada avec son vélo couché caréné !

 

"J’ai de nouveau amélioré la marque avec 139,88 km/h. Malheureusement je n’ai pas battu ce record du monde dans les faits..."

"Ma dernière tentative a eu lieu ce samedi soir. J’ai de nouveau amélioré la marque avec 139,88 km/h. Malheureusement je n’ai pas battu ce record du monde dans les faits, explique François Pervis. Malgré tout, sur le papier, lorsque l’on fait les calculs et que l’on transpose sur mon effort les conditions atmosphériques qu’a bénéficié le détenteur du record du monde actuel, je bats son record. Il a eu par exemple un vent légal (moins de 6km/h) de 4km/h dans le dos et une pression atmosphérique très basse. J’ai eu du vent de face toute la semaine. L’organisateur nous a dit que la route depuis ce record en 2016 s’est beaucoup dégradée avec les grosses différences de températures, les ornières, les raccords et joints. Ça s’est joué à une seule petite brise dans le dos et c’était fait. C’est frustrant mais nous savions que ça pouvait arriver. Ça se joue sur des détails, ça fait partie du jeu. Comme je l’ai toujours dit, c’était un vrai défi. 5 minutes d’effort c’est long pour un ancien pistard comme moi mais c’était super excitant à relever. J’ai passé 2 ans entouré d’étudiants en école d’ingénieur, on a fait tout ce qu’on a pu avec nos moyens. C’était une aventure humaine, sportive et technologique vraiment incroyable et extrêmement enrichissante."

Publié le par Cyclism'Actu

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