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Uijtdebroeks : «Remco Evenepoel est une source d'inspiration»

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Mis à jour le par Arnaud ROSSOMME
Photo : Sirotti

A 19 ans, Cian Uijtdebroeks est un garçon heureux. Après une première saison professionnelle pleinement réussie avec en point d'orgue une victoire finale sur le Tour de l'Avenir, il s'est vu attribué ce vendredi soir le titre d'Espoir Belge de l'année 2022 lors du Gala du Sport organisé à Anvers. "Je serai heureux sur mon vélo pendant une semaine" déclare, sourire aux lèvres, le coureur de l'équipe BORA - hansgrohe. En marge de ce Gala, nos collègues de Sporza l'ont interrogé sur son programme 2023, ses ambitions pour cette saison, ainsi que sur son développement au sein du peloton professionnel dans l'ombre de son compatriote champion du monde Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step).

ITW 2022 - Cian Uijtdebroeks sur les traces d'Evenepoel ?

 

Qui sera LE coureur de la saison 2023 ?

 

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Cian Uijdtebroeks : "Pas d'ambitions énormes pour mon premier Grand Tour "

"J'attends avec impatience la Vuelta. Ce n'était pas prévu que je participe à un Grand Tour dès cette saison, mais lors des discussions sur mon programme, mon équipe m'a dit qu'il serait interressant dans mon processus d'apprentissage que je prenne part à une course de trois semaines. Avec quel objectif j'irai sur cette Vuelta? Surtout dans l'optique de me développer et d'emmagasiner de l'expérience pour la suite de ma carrière. Un classement général n'est certainement pas un objectif cette année, même si Juan Ayuso a réussi à se hisser sur le podium en 2022 à 19 ans. Mais l'équipe ne me met aucune pression de résultats pour le moment". 

Quand on lui pose la question si l'exemple Evenepoel l'inspire, sa réponse est claire : "Oui c'est certainement une source d'inspiration dans mon parcours, lorsqu'une difficulté arrive, je me dis qu'il a aussi du faire face à cette difficulté et cela me motive à la surmonter." Il avoue également que voir son compatriote gagner La Vuelta lui ôte une partie des attentes en Belgique. "Un Belge n'avait plus gagné de Grand Tour depuis 44 ans, le fait que Remco ait réussi m'enlève une pression pour les années à venir. J'aime grandir un peu dans son ombre. Mais mon rêve d'enfance reste néanmoins toujours le même, briller dans les courses de trois semaines." 

Publié le par Arnaud ROSSOMME

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