Encore Jonas Vingegaard sur la 4e étape, Gaudu 7e

Ce sont les cadors qui se sont disputés la victoire ce jeudi lors de la 4e étape du Tour du Pays basque, disputée autour de Santurtzi. Sortis du peloton dans la montée de La Asturiana, dont le sommet était situé à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée, Jonas Vingegaard et Mikel Landa sont allés au bout, et c'est le Danois de la Jumbo-Visma qui s'est imposé en battant au sprint l'Espagnol de la Bahrain Victorious, signant ainsi son deuxième succès consécutif ! Revenu très fort dans le final, le groupe des poursuivants a échoué sur les talons deux deux hommes du jour, Mauro Schmid (SUI / Soudal Quick-Step) prenant la troisième place. Présent dans ce groupe, David Gaudu (Groupama-FDJ) a pris la septième place. Toujours troisième au classement général, le Français est maintenant pointé à 31 secondes de Vingegaard, tandis que Landa est deuxième à 12".

Une échappée de cinq coureurs, les INEOS Grenadiers visent l'étape

Peu de temps après le départ de cette 4e étape du Tour du Pays basque, un groupe de onze coureurs se détache, avec notamment en son sein les Français Alex Baudin (AG2R Citroën Team) et Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies). Cette échappée a fière allure... mais ce ne sera pas celle du jour puisque le peloton fait la jonction quelques kilomètres plus loin. Un peu plus tard, le peloton accorde un bon de sortie à cinq coureurs : le Belge Harm Vanhoucke (Team DSM), l'Équatorien Jonathan Caicedo (EF Education-EasyPost), l'Érythréen Natnael Tesfatsion (Trek-Segafredo), le Français Alan Jousseaume (TotalEnergies) et l'Espagnol Jon Barrenetxea (Caja Rural-Seguros RGA).

Maillot de meilleur grimpeur sur les épaules, ce dernier profite de sa présence à l'avant pour passer le sommet de Malkuartu en tête et ainsi conforter sa tunique. Avec 6'30" d'avance à 90 bornes de l'arrivée, les échappés disposent d'un bel avantage, mais le peloton n'a pas encore réellement mis en route. C'est l'équipe INEOS Grenadiers qui décide de prendre les choses en main au sein de la meute, la formation britannique visant la victoire d'étape. D'autres formations viennent également travailler, dont le Team Jayco-AlUla, ce qui fait immédiatement baisser l'écart.

Les leaders s'expliquent dans La Asturiana, Vingegaard et Landa les plus forts

Malgré tous leurs efforts, les cinq coureurs de tête ne peuvent s'opposer à la supériorité du peloton, et c'est à un peu moins de 30 kilomètres de Santurtzi que la jonction s'opère. La grosse ascension du jour, La Asturiana (7,4 km à 6,3%) se dresse alors sous les roues des coureurs et les cadors peuvent entrer en piste. Rigoberto Uran et Richard Carapaz, les deux grimpeurs de l'équipe EF Education-EasyPost, sont les premiers à lancer les hostilités, mais c'est Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) qui fait exploser le peloton ! Le maillot jaune place une attaque violente et s'isole en tête de la course. Un seul homme va réussir à revenir sur le Danois : Mikel Landa, le leader espagnol de la Bahrain Victorious. Derrière, on essaye de limiter les dégâts, ce qui est notamment le cas des David Gaudu (Groupama-FDJ), Ion Izagirre (Cofidis), Mattias Sjkelmose Jensen (Trek-Segafredo), Sergio Higuita (BORA-hansgrohe), Felix Gall (AG2R Citroën Team) et autre Enric Mas (Movistar Team).

Vingegaard et Landa possèdent 30 secondes d'avance sur le groupe des poursuivants au sommet, et il reste alors 15 kilomètres pour rejoindre l'arrivée. Les deux leaders de la course vont vite dans la descente et résistent à leurs adversaires, qui ne reprennent rien malgré le gros travail de l'équipe Soudal Quick-Step. C'est plus compliqué sur le plat pour Vingegaard et Landa, qui perdent quelques secondes, surtout que Landa ne veut plus - ou ne peut plus ? - passer dans les 2 dernières bornes. Les deux hommes arrivent cependant à rallier l'arrivée avec quelques longueurs d'avance, et c'est Vingegaard qui devance Landa au sprint et décroche sa deuxième victoire consécutive.