Zimmermann, 6e : «J'ai couru de manière proactive»

Georg Zimmermann (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux) n'était le favori ni des bookmakers ni du public ce mardi, mais il a conclu la 10e étape du Tour de France à une belle 6e place. L'Allemand, parti en milieu d'étape dans une opération qui a réuni 25 coureurs pour la victoire, a su courir avec finesse, pour disputer le sprint final en bout de compte. Le 3e du Tour des Apennins en juin, qui n'a encore que 24 ans, n'a pas pu concurrencer le vainqueur Magnus Cort (EF Education-EasyPost), mais il s'est tout de même félicité de sa performance dans une étape de montagne qu'il a mené un temps au côté d'Alberto Bettiol, bien qu'à l'inverse de ces deux hommes, il ait été le seul représentant de sa formation à l'avant. Il s'est exprimé sur le site de son équipe.

"Je suis fier de ce que j'ai réalisé"

"J'avais entouré cette dixième étape dans le carnet de route. Parce que le parcours me convenait, mais aussi parce que ma famille allait être présente. Les entendre crier mon nom depuis la foule était fantastique. Je suis heureux que mon style de course agressif depuis le début de ce Tour de France ait été récompensé aujourd'hui par un bon de sortie pour une échappée intéressante. Après une première moitié de course très intense, nous avons eu un moment pour respirer, nous nourrir et réfléchir à la stratégie", a décrit, la tête froide, le coureur d'Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux, la formation belge qui était passée encore plus proche de la victoire le 5e jour avec Taco van der Hoorn, alors 2e à la photo finish.

"Le groupe de tête était important, j'étais avide de résultat et je voulais éviter de courir derrière à contretemps. J'ai donc couru de manière proactive et j'ai attaqué deux fois. Cela m'a demandé un peu d'énergie, mais au final, ces tactiques m'ont permis de sprinter pour la victoire. Sprinter contre des coureurs comme Magnus Cort est loin d'être idéal et même si j'espérais faire mieux que sixième, je suis fier de ce que j'ai réalisé dans une telle étape de montagne du Tour de France, car j'ai vraiment dû chercher loin dans les derniers kilomètres. Les 15 secondes que j'ai perdues dans les 300 derniers mètres me motivent à continuer à travailler dur, elles me poussent à progresser et à me rapprocher de la victoire à l'avenir", a intelligemment conclu Georg Zimmermann.