Yvon Ledanois : «Le bilan est positif ce soir»

Nairo Quintana (Arkéa-Samsic) a sauvé sa 4e place ce mercredi sur la 17e étape du Tour de France. Le Colombien a tenté en vain d'asseoir sa supériorité face à d'éventuels rivaux pour sa place au pied du podium, au lieu de quoi il a craqué après avoir suivi Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et surtout Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), 3e en chef, un peu trop loin. Le natif de Cómbita a finalement été repris par le groupe David Gaudu (Groupama-FDJ), 5e du général, avec qui il a terminé en l'étape - lui concédant 5'' secondes dans le final - en limitant la casse par rapport au Britannique d'INEOS Grenadiers. Yvon Ledanois, manager d'Arkéa-Samsic, a apprécié le statu quo qui a résulté de cette seconde étape pyrénéenne.

"Nous ferons tout pour que Nairo conserve cette position"

"Le bilan est positif ce soir. Nairo demeure quatrième du classement général du Tour de France. Nous regarderons devant demain (jeudi) encore, et nous ferons tout pour que Nairo conserve cette position demain soir au sommet de Hautacam", a déclaré celui qui était coureur cycliste dans les années 1990, a travaillé en tant que directeur sportif chez Movistar (2011-2012) puis chez BMC Racing (2013-2017), avant de rejoindre l'équipe bretonne en même temps que Warren Barguil, alors en provenance de l'équipe Sunweb. Le natif de Montreuil montre désormais une intention plus conservatrice, paraissant satisfait d'un 4e rang - certes encore précaire -, puisque la 3e place de Geraint Thomas semble presque acquise pour le vainqueur du Tour 2019, maintenant à près de 3'' du grimpeur d'Arkéa-Samsic.

"J’ai essayé en début d’étape de prendre les échappées, mais le peloton ne laissait sortir personne. Je me suis accroché dans le premier col de la journée, Aspin. J’étais dans la roue de Nairo à ce moment-là, et le peloton a monté très fort, j’étais content de mes jambes. Mais je savais aussi que j’avais fait beaucoup d’efforts. La Hourquette d’Ancizan s’est escaladée encore un poil plus vite. Le rythme était un peu trop rapide pour moi, mais après il y a eu une petite partie descendante, et je ne me suis pas relevé, au contraire, je me suis accroché. J’ai fait une belle descente à suivre, et pratiquement au bas de celle-ci je réintègre le groupe maillot jaune. J’ai alors donné des bidons et de la nourriture à Nairo, tout en le remplaçant au pied du Val Louron. Je me suis "garé" ensuite, et j’ai terminé l’étape à mon rythme", a également déclaré Matis Louvel.