Vingegaard : «Mon plan pour 2024 ? Gagner un 3e Tour»

Un an après son premier succès sur le Tour de France, Jonas Vingegaard a doublé la mise ! Ne montrant (presque) aucun signe de faiblesse tout au long des trois semaines de courses, le Danois de la Jumbo-Visma a porté deux coups de massues sur ce Tour, lors des étapes 16 et 17, qui lui ont permis de renouveler cet exploit. Entouré de la meilleure équipe, mais aussi en étant le plus fort en montagne et sur le contre-le-montre, Vingegaard était sans aucun doute le plus fort de cette 110e édition et mérite amplement cette victoire.

"J’espère bien revenir l’année prochaine pour gagner une troisième fois"

"Je me sens fier et heureux, de gagner cette course pour la deuxième fois", a déclaré Vingegaard à l'arrivée de cette 21e étape. "C’est totalement fou, avec en plus le nombre de spectateurs danois qui sont venus jusqu’ici. Je dois remercier tous ceux qui m’ont supporté pour que je puisse en arriver là, ma famille mais aussi le Danemark tout entier. Ça a été un long voyage, et en même temps c’est passé tellement vite. Jour après jour, cette course a été difficile, mais c’était aussi une belle bataille avec Tadej, je l’ai savourée tous les jours. J’espère bien revenir l’année prochaine pour gagner une troisième fois… ou en tout cas essayer. C’est mon plan."

Avant cette ultime étape, le vainqueur de la Grande Boucle 2023 avait accordé une interview au journal L'Équipe. Confirmant dans celle-ci qu'il sera au départ du Tour d'Espagne dans un peu moins de cinq semaines - "Je vais faire La Vuelta en tant que leader avec Primoz (Roglic). Et bien sûr que j'aimerais la gagner", dit-il - et qu'il priorisera à nouveau le Tour de France en 2024 - "Je suis quasiment certain de revenir. Le Tour est de loin le plus grand Tour pour moi" - Jonas Vingegaard a également évoqué l'énorme domination montrée sur ces trois semaines par le binôme qu'il compose avec Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). "Ça doit être génétique. Je ne sais pas l'expliquer. Personne ne reste tranquille dans son lit à ne rien faire, on fait tous à peu près les mêmes entraînements, la même préparation. Donc, ça doit être une chose avec laquelle nous sommes nés, Tadej et moi", conclut celui qui sera célébré à Copenhague mercredi.