Stefan Küng, 4e : «J'ai du mal depuis le Covid...»

Pour la première fois de ce Tour de France, le coureur suisse a pu jouer sa carte personnelle. Mais encore diminué par un problème physique, lié à sa contamination au Covid-19 contractée quelques jours avant la 109e Grande Boucle, Stefan Küng (Groupama-FDJ) n'a pas été en mesure de jouer la gagne sur la 13e étape, ce vendredi. Le champion d'Europe du contre-la-montre a ainsi pris la 4e place à 30 secondes du vainqueur, Mads Pedersen (Trek-Segafredo). Le pensionnaire de Groupama-FDJ a fait le bilan de sa journée après l'arrivée, regrettant de ne toujours pas être à 100% de ses moyens, mais reconnaissant la supériorité du Danois dnas le final.

"Mads Pedersen avait des jambes de feu, il était très très fort"

"L'objectif était de prendre l'échappée et de jouer la victoire. Ça fait 12 jours que j'ai du mal sur ce Tour. Notamment parce que j'ai eu le Covid après mon bon Tour de Suisse, et que j'ai du mal à retrouver les mêmes jambes depuis. Aujourd'hui (vendredi), au début ça allait bien, donc je me suis dit que j'allais y aller. Après, on est resté longtemps à trois, on a dépensé beaucoup d'énergie à ce moment là. C'est pas un hasard si on est les trois mêmes à avoir lâchés dans le final. Et puis comme je ne suis pas encore à 100%, c'était forcément trop juste pour aller chercher la victoire, malheureusement", a expliqué le géant suisse, avant de revenir sur l'attaque décisive de Pedersen qui lui a été fatale.

"C'est drôle parce que trois secondes avant que Pedersen n'attaque, Fredo (Frédéric Guesdon, son directeur sportif, ndlr) m'a dit : "Fait gaffe, le premier qui va attaquer, ça va sûrement sortir". Je me suis laissé surprendre, Mads avait des jambes de feu mais j'ai quand même essayé de le suivre. J'étais un peu trop court, et je n'ai pas pu reprendre les roues derrière. Mais il était vraiment très très fort. La chaleur ? J'avais l'impression que c'était un peu mieux aujourd'hui que hier. Le vent était rafraîchissant. Mais il faut toujours penser à bien se refroidir. On s'arrose, on met de la glace... Je ne sais pas combien de bidons j'ai bu. On finit totalement cramé", a conclu Stefan Küng.