Romain Bardet, fataliste : «Sans préparation idéale...»

Un jour ça va, le lendemain c'est plus compliqué : Romain Bardet a encore connu une journée compliquée sur la dix-huitième étape du Tour de France, remportée par le maillot jaune Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Distancé dans le col de Spandelles, le leader du Team DSM a terminé 17e de l'étape à près de sept minutes du vainqueur, malgré une bonne ascension finale. Il perd donc deux places au classement général et se retrouve 8e, alors que le contre-la-montre de samedi ne devrait pas lui être favorable. Il s'est exprimé après l'arrivée, dégoûté.

"J'ai pris un coup de chaud dans Spandelles"

"Quand je vous disais que je n'avais pas de certitude sur mon niveau en début de Tour, ce n'était pas pour botter en touche", a déploré le Français. "J'ai pris un coup de chaud dans Spandelles et j'ai rôti. Quand je suis crâmé, je ne supporte pas la chaleur. Déjà avec une préparation idéale c'est pas évident, mais alors sans... Tant que ça se passe bien, on espère toujours qu'on va passer à travers. J'avais l'impression d'être bien, je voulais attaquer dans l'Aspin mais je me suis dit qu'avec mes bonnes jambes j'allais attendre, et j'ai pris un coup de chaud au pied de Spandelles".

"J'aurais dû m'écouter et prendre un coup d'avance", a-t-il reconnu. "Je me suis repris dans la dernière montée, je me suis battu, c'est ce que je devais à l'équipe. Mais quand on est dans les voitures, ce n'est pas très drôle. Finalement, Granon aura été la seule satisfaction de ce Tour, c'est un peu dépitant de faire du vélo en second rideau".