Romain Bardet: «Ça va être la guerre dans les Pyrénées»

Romain Bardet n'a pas passé sa meilleure journée sur un vélo ce dimanche, lors d'une 15e étape du Tour de France disputée sous une chaleur étouffante et finalement remportée au sprint par Japser Philipsen (Alpecin-Deceuninck). Le leader du Team DSM pourra cependant se réjouir d'avoir passé cette journée de "transition" - malgré une vitesse moyenne de 45,5 km/h encore affolante - sans plus de problèmes, contrairement à certains de ses rivaux. A commencer par le maillot jaune Jonas Vingegaard et sa formation Jumbo-Visma, victimes de plusieurs chutes. "La Jumbo-Visma ? Je ne savais pas... Ne me dites pas ça avant le repos, j'ai assez mal aux jambes comme ça. Ça va être la guerre dans les Pyrénées...", a réagi le Français, en pleine récupération après l'arrivée.

"Au bout de 10 minutes, dans le bidon c'est de la pisse, ça ne rafraîchit plus du tout"

Le natif de Brioude est également revenu sur cette canicule qui accable le peloton de la Grande Boucle. "La chaleur, c'était horrible... J'avais l'impression d'avoir de la fièvre, il y avait souvent des courants d'air chaud qui remontaient, c'était pas facile. On boit le plus possible mais, pardonnez-moi l'expression, au bout de 10 minutes dans le bidon c'est de la pisse, ça ne rafraîchit plus du tout. On met un peu de glace, mais c'était vraiment à la limite aujourd'hui (dimanche). On ne prend aucun plaisir sur le vélo. Au début ça allait, le pire c'est quand on a attaqué certaines petites descentes, avec du goudron fondu, de la nervosité dans le peloton... Je ne suis pas inquiet pour les Pyrénées, vous savez, la peur n'évite pas le danger", a conclu Romain Bardet.