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Mark Cavendish : «J'ai un travail à faire, c'est gagner»

Tour de France
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @LeTour

Treize particpations au Tour de France. Deux maillots verts et 34 victoires. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, Mark Cavendish est une légende du Tour et du sprint. Portant désormais les couleurs d'Astana Qazaqstan Team, le Britannique s'est lancé un derier défi à 38 ans : s'offrir un 35e et ultime bouquet sur la Grande Boucle, histoire de clore ce chapitre de la meilleure des manières, mais surtout d'effacer des tablettes le Cannibale Eddy Merckx - avec qui il partage pour le moment le record de succès sur le Tour. Gagner des étapes, un objectif qui a toujours obnubilé le coureur de l'Ile de Man, qui ne dérogera pas à la règle même pour sa dernière participation à la plus grande course du monde. "C'est la même chose chaque année, et je sais que c'est ma dernière, mais c'est toujours la même chose, j'ai un travail à faire", a implacablement réagi l'homme aux 54 bouquets en Grand Tour, lors d'une conférence de presse jeudi à Bilbao aux côtés de Dylan Groenewegen (Team Jayco AlUla). 

Cavendish victorieux sur le Tour, comme sur le Giro ?

 

"L'expérience du Tour est indescriptible"

"Je sais que je le regretterai, de ne pas vivre le moment présent et de ne pas profiter des choses. L'expérience du Tour est indescriptible", a concédé Mark Cavendish. "Cette course me procure les émotions les plus incroyables. Malheureusement, ce n'est qu'après coup que l'on peut vraiment l'analyser et l'apprécier". Les émotions viendront plus tard, seule la victoire compte. Une victoire qui le placerait définitivement au sommet de l'Histoire du Tour de France. Que signifierait cet accomplissement pour lui ? "En toute honnêteté, je ne sais pas", a-t-il répondu, sincère, après de longues secondes de reflexion. "Je veux juste essayer de gagner autant que possible. Je suis désolé".

Celui qui a remporté une victoire de prestige sur la dernière étape du Tour d'Italie à Rome en mai pourra compter sur un train moins impressionnant qu'à ses grandes années, dans une équipe qui découvre la culture du sprint. Cees Bol, Yevgeniy Fedorov et Gianni Moscon constitueront notamment son train, mais un autre soutien de poids est arrivé récemment : son ancien poisson-pilote Mark Renshaw, l'Australien étant devenu consultant sprint et train de sprint pour l'écurie kazakhe cet été. "Cela s'est fait naturellement, je lui ai parlé et il a trouvé que c'était une bonne idée", a confié Cavendish, qui est en revanche encore incertain de sa forme. "On ne sait jamais vraiment où l'on en est avant de commencer à courir. On fait ce qu'on peut pour se préparer. Je me sens bien, merci", a-t-il conclu.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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