Jonas Vingegaard : «Je voulais juste garder mon avance»

Au lendemain de son triomphe au col du Granon, Jonas Vingegaard devait confirmer sur ce second volet alpin. Le nouveau maillot jaune du Tour de France n'a pas tremblé sur les rampes de l'Alpe d'Huez, juge de paix de la 12e étape remportée par Tom Pidcock (INEOS Grenadiers). Bien emmené par ses équipiers de la Jumbo-Visma, le Danois a été attaqué à deux reprises par son rival Tadej Pogacar (UAE-Team Emirates). Finissant 6e dans le roue du double vainqueur de la Grande Boucle, le grimpeur de 25 ans conserve au classement général une avance de 2'22" sur son nouveau dauphin.

"Je n'avais pas les meilleures jambes par rapport à hier"

"Ce n'était vraiment pas une journée facile, c'était même très dur. C'est surtout la chaleur qui était vraiment difficile à vivre. Au pied du Col de la Croix de Fer et de l'Alpe d'Huez, il devait faire plus de 35 degrés", a déclaré Vingegaard dans son interview après l'arrivée. "En vérité, je n'avais pas les meilleures jambes par rapport à hier (mercredi), mais je n'étais pas dans un mauvais jour non plus. C'était juste une journée difficile", a expliqué celui qui a malgré tout parfaitement contrôlé les attaques du porteur du maillot blanc, Pogacar.

Le Slovène avait prévenu qu'il attaquerait et a tenu parole dans la montée finale. "Je m'attendais à ce qu'il m'attaque, oui. J'étais content de pouvoir le suivre. Ai-je pensé à gagner du temps ? Non, je voulais juste garder mon avance. C'était le plan pour aujourd'hui (jeudi). Les supporters dans la montée ? Pour être honnête, ils étaient "meilleurs" que ce à quoi je m'attendais. Parfois ce n'est pas très agréable de rouler là-bas. Ils m'ont soutenu d'une bonne manière", a conclu un Maillot Jaune plus que jamais bien installé dans son fauteuil de leader.