G. Martin : «Pas les meilleures jambes de ma carrière»

Guillaume Martin évolue un ton en-dessous des principaux favoris sur ce début de Tour de France. Le grimpeur de la Cofidis est ainis resté en deuxième voire troisième rideau ce mercredi sur la 5e étape, la première du massif pyrénéen. Arrivé en 26e position à 2'55" du vainqueur et nouveau maillot jaune Jai Hindley (BORA-hangsrohe), le coureur de 30 ans occupe désormais la 21e place au classement général, à 2 minutes et 36 secondes de David Gaudu (Groupama-FDJ), premier membre du top 10 actuel. Un écart significatif mais pas rédhibitoire pour le Normand, habitué à effectuer des folles remontées grâce à des échappées au long cours. Guillaume Martin s'est exprimé après l'arrivée sur cette contre-performance.

"Macron sera là demain ? Ce serait bon signe si je pouvais le saluer à l'arrivée !"

"J'avais des jambes moyenne, mais malgré tout j'étais dans le jeu. Sur ce début de Tour, je n'ai pas les meilleures jambes de ma carrière. Mais je ne suis pas ridicule, même si c'est un peu mitigé. C'est un peu comme il y a trois jours au Pays-basque, il ne me manque rien du temps pour basculer avec Thibaut Pinot et Romain Bardet. Et les 50 mètres en haut du col se sont transformés en une minute à l'arrivée...", a-t-il regretté, lui qui ne s'attendait pas à voir Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) attaquer dès aujourd'hui son rival Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). "Je pensais qu'il serait plus en attente aujourd'hui, car ce sont des montées courtes et raides qui correspondent mieux à Pogacar. Mais ils ont dû voir une opportunité et ils l'ont saisie".

Une nouvelle journée dans les Pyrénées se profile dès jeudi, avec la possibilité pour Guillaume Martin de rattraper une partie du temps perdu. "Ils annoncent peut-être de la pluie demain. On verra, on va regarder les classements et le parcours à tête reposée. Pour le moment je n'ai pas de plans en tête. Mais il y aura du mouvement c'est sûr, il y a trop de chose en jeu. Peut-être que Pogacar va essayer de laisser passer l'orage", a-t-il analysé. A noter que le Président de la République Emmanuel Macron sera présent pour suivre la course sur cette 6e étape passant par le Tourmalet. "Macron sera là demain ? Ce serait bon signe si je pouvais le saluer à l'arrivée !", a conclu dans un sourire Martin.