David Gaudu : «Il y a intérêt à être prêt mentalement»

Huitième du classement général, David Gaudu n'a jamais été en aussi bonne position après deux semaines de Tour de France. Arrivé sur cette Grande Boucle avec l'objectif et l'ambition de monter sur le podium, le grimpeur breton est toujours dans la course à la veille d'aborder les trois étapes pyrénéennes. Si Jonas Vingegaard (Team Jumbo-Visma) et Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) semblent au-dessus du lot et donc voués à occuper les deux premières places à Paris, le leader de la Groupama-FDJ n'est qu'à 1'41" de la troisième place détenue pour le moment par le Britannique Geraint Thomas (INEOS Grenadiers).

"Je suis plus à l’aise dans les Pyrénées"

Également à la lutte avec Romain Bardet (Team DSM), Adam Yates (INEOS Grenadiers), Nairo Quintana (Team Arkéa-Samsic) et, dans une moindre mesure, Louis Meintjes (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux), David Gaudu aborde avec appétit cette troisième semaine. "À Mende, on a montré qu’on pouvait lâcher les chevaux. On va repartir sur de bonnes bases dans les Pyrénées", a-t-il expliqué ce lundi en conférence de presse, avant de confier que les Pyrénées lui convenaient mieux que les Alpes, bien qu'il adore ces dernières.

"Les Alpes, c’est mon massif de cœur, c’est là où j’allais en vacances lorsque j'étais enfant. Pour autant, je suis plus à l’aise dans les Pyrénées. Les cols des Alpes sont plus roulants, il faut mettre du braquet, alors que les Pyrénées sont des montées plus sèches, taillées pour les grimpeurs-puncheurs", déclare celui qui a fait grosse impression samedi dans les gros pourcentages de la côte de la Croix Neuve. En confiance et arrivant sur un terrain qu'il apprécie, le vainqueur d'une étape du Critérium du Dauphiné est donc fin prêt pour la grosse bagarre qui ne manquera pas d'intervenir lors des prochains jours.

"Pogacar n’attend qu’une chose, c’est de mettre une cacahuète à Vingegaard"

"Mentalement, il y a intérêt à être prêt. On a beau être à une journée de repos, on sait qu’il va falloir répondre présent. Pogacar n’attend qu’une chose, c’est de mettre une cacahuète à Vingegaard. Dans le mur de Péguère, on sait que ça va attaquer. C’est peut-être dans la tête que ça va être le plus dur. Quand les jambes ne vont plus trop répondre, c’est la tête qui va jouer et c’est là qu’il faudra être le plus fort", conclut le natif de Landivisiau.