David Gaudu: «Ça monte 3 crans au-dessus de Paris-Nice»

Les jours se suivent et se ressemblent pour David Gaudu. Le grimpeur de la Groupama-FDJ a une nouvelle fois évolué en troisième rideau vendredi sur la 13e étape du Tour de France. Forcément très loin de la lutte entre Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), mais aussi distancé de la bataille pour le podium, le Français de 26 ans a pris la 16e place au sommet du Grand Colombier et concède encore une quarantaine de secondes à ses principaux rivaux. Toujours 9e du classement général, mais à environ deux minutes des coureurs jouant la 4e place, le Breton a porté après la ligne un oeil lucide sur son niveau du moment, sans être abattu pour autant.

"Comparé à Paris-Nice, ça monte trois crans au-dessus. Les coureurs devant moi sont juste plus forts"

"Je ne peux pas suivre, pourtant je suis à 100% physiquement. Il n'y a pas grand chose à dire de plus. On va s'accrocher, on est là pour jouer le classement général de base, donc on va continuer. Ça va peut-être nous permettre d'avoir quelques libertés dès demain pour aller dans une échappée. Mais on reste dans un bon mood, c'est le Tour de France, il ne faut rien lâcher. Je sais que je suis en forme, je me sentais bien aujourd'hui, j'avais de bonnes sensations. Les coureurs devant moi au classement général sont tout simplement plus forts".

"En ayant fait 4e du Tour et 2e de Paris-Nice, ce n'était pas déconnant de viser et d'annoncer le podium. Comparé à Paris-Nice, ça monte trois crans au-dessus, je ne peux pas pas faire beaucoup mieux. Ce sont les jambes qui parlent, on est moins fort que ceux de devant. On sait que le podium, ça va être compliqué, il faut être lucide. On a aussi envie de jouer les victoires d'étape. Je reste très motivé, j'ai envie. Je suis à 100%, je ne suis donc ni frustré, ni démotivé. On a envie de bien faire, le Tour n'est pas fini. L'objectif de départ sur ce Tour est désormais difficilement atteignable. Mais il y a des parcours qui nous conviennent, il reste un beau terrain de jeu", a conclu un David Gaudu lucide mais pas résigné.