Brandon McNulty : «C'était super, super amusant !»

Brandon McNulty (UAE Team Emirates) a fait parler ses jambes ce mercredi, sur la 17e étape du Tour de France. L'Américain a pris la place d'un excellent Mikkel Bjerg en tête de peloton quand le Danois n'en a plus pu, et il a roulé pour Tadej Pogacar jusqu'à l'altiport de Peyragudes ! Le Slovène s'est finalement imposé devant le Maillot Jaune Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), tandis que le natif de Phoenix dans l'Arizona a été mis à l'honneur par le prix du plus combatif du jour, après avoir franchi la ligne en 3e position, loin devant Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) et ses rivaux pour le podium. Le coureur de 24 ans, recruté en 2020 par UAE Team Emirates - il avait remporté le Tour de Sicile en 2019 -, a été interrogé après sa formidable performance.

"J'aurais aimé être bon dans les Alpes, mais les jambes étaient absentes"

"Nous avions pour plan d'y aller au cours de la seconde montée : il (Pogacar) m'a demandé d'y aller 15 minutes à fond, et ça s'est transformé en les deux dernières montées", en a ri le vainqueur de la 5e étape du dernier Paris-Nice. "C'était un gros effort pour moi, mais c'était super, super amusant", a-t-il ajouté, pas peu fier de la condition qui lui a permis d'être élu combatif du jour  "Bien sûr, monter sur le podium du Tour quelle qu'en soit la raison, c'est spécial. Mener les ascensions finales sur une étape comme celle-ci, c'est spécial", a ainsi déclaré Brandon McNulty, qui se replace aux portes du top20, en tant que 3e meilleur jeune devant Matteo Jorgenson (Movistar Team) désormais, un classement annexe toujours mené - facilement et logiquement - par son leader Tadej Pogacar.

"J'aurais aimé être bon dans les Alpes, mais les jambes étaient absentes ces deux journées, mais j'ai pu récupérer, et me concentrer à 100% pour ces trois étapes, hier (mardi), aujourd'hui et demain. Je suis content d'avoir été capable de répondre présent, et d'avoir récupéré mes meilleures jambes ici", a indiqué l'Américain, 6e de la course en ligne des Jeux Olympiques l'an dernier, qui n'avait pas spécialement prévu d'être plus en forme dans les Pyrénées que dans les Alpes. Rafal Majka, qui n'a pas pris le départ ce matin à cause d'une blessure à la cuisse, elle-même consécutive à son saut de chaîne impromptu la veille (mardi), était alors le principal lieutenant dans la montagne du double vainqueur du Tour de France en titre, toujours second au classement général.